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PROGRÈS RÉCENTS DE L'EXPLOITATION DES MINES
Les chaudières de Cornouailles ou du Lancashire renferment un ou deux carneaux intérieurs (i), et même trois dans le générateur
Duchesne (2). Elles ont reçu un perfectionnement important, à savoir les jambes de force en tubes coniques de Galloway (5), qui
servent à arc-bouter ces cylindres et à les garantir contre l'écrasement. Cette précaution est d'autant plus nécessaire que, dans la chaudière Galloway, les carneaux intérieurs sont souvent ovalisés à dessein, afin de laisser plus de place dans la partie inférieure pour les nettoyages. On obtient aussi une consolidation analogue par l'emploi de la tôle ondulée de Samson Fox (h), avec gorges perpendiculaires à la longueur. Les tubes de Galloway ont également un autre effet utile, qui est de brasser les gaz au lieu de leur permettre de cheminer par filets parallèles, avec combustion incomplète de certaines zones. C'est un résultat que M. Lugand (5) a cherché de son côté à réaliser à l'aide de disques étoilés interposés dans le courant, moyen qui paraît devoir exposer à de bien grandes résistances.
Chaudières tubulaires. - Un progrès décisif a été la construction des chaudières tubulaires à circulation rapide. C'est surtout dans la marine et dans un grand nombre de machines mi-fixes que ces innovations se sont le plus multipliées. Des dispositions trèsingénieuses ont pris naissance sous ce rapport. On peut même émettre la crainte que le but ne soit parfois dépassé et qu'on arrive à sacrifier la simplicité si nécessaire pour la sûreté, le nettoyage et l'étanchéité des assemblages, à un degré d'activité qui n'est pas toujours également indispensable (6). Dans la chaudière Thirion, comme dans celle de Rickers (7), de (i) Essais comparatifs des chaudières à bouilleurs et à foyers intérieurs (Société industrielle de Mulhouse, juin, 1875). Compte rendu mensuel, mai t877, page 4. Engineering, 1876, page 456. Proceedings of the institution of civil Engineers, tome XLVI. On the resistance of boilers flues to collapse, by Unwin. Compte rendu mensuel, février 1878, page 65. Engineer. 29 mars 1878, page 213. Lugand : Chaudières à disque (Bulletin de l'Association scientifique de France, 22 août 1875, page 3o8). Tresca, Bulletin de la Société d'encouragement, 1875, page 523. Gibon, Compte rendu mensuel, février 1878, page 54. Hanrez : Les chaudières (Annuaire des élèves de l'École de Liége, juillet t octobre 1875).
Denfer : Traité pratique des chaudières, Paris, chez Baudry, 1878. {7) Les mondes, tomes XLI, page 505, et XLVII, page ,34.
ET DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES A VAPEUR.
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nombreux tubes en U sont suspendus sous un diaphragme dans la boîte à feu, et une circulation active s'y établit, dans un sens déterminé d'ailleurs par des circonstances fortuites. Dans le généra-
teur Field, la solution est plus nette ; les tubes ont la forme d'éprouvettes rectilignes foncées à, la partie inférieure, avec un petit canal disposé suivant leur axe et ouvert à ses deux bouts. L'eau supérieure descend par ce canal dans le fond de l'éprouvette, s'échauffe et remonte par la partie annulaire. Ces tubes sont employés dans les chaudières Julius Bergmann, Northcoth et Wiegand, Biot et Roux, etc. Un troisième type se rencontre dans le dispositif Davey et Paxmann. Les tubes légèrement paraboliques reçoivent le liquide à la partie inférieure par l'enceinte même do,
la boîte à feu, qui est entourée d'eau. Il monte à travers ces
tuyaux, en raison de la différence de densité, jusqu'au diaphragme supérieur. On obtient souvent ainsi plus qu'une simple circulation, et parfois une action très-violente.
Quand les tubes sont simplement rectilignes, ils peuvent etre horizontaux, comme dans les générateurs Jordan, Pitkin, etc.; plussouvent légèrement inclinés, comme dans les types Allen (1), Furnell de Brême, Guillemin (2), Kelley, Liénard-Benoit (3), Pope, foot, Sinclair (Li), J. Watt, Wilcox, etc.; ou enfin verticaux dans les chaudières Firminich, Bouché et de la Harpe (5), Graham, Meyn (6), Napier (7), Rowan et Horton, etc. Dans quelques-uns de ces appareils (Graham, Green, Twidweel, etc.), un racloir percé de trous comme une passoire monte et descend automatiquement le long des tubes qui s'y trouvent engagés, de manière à décaper
constamment la surface du métal et à, en détacher les suies qui tendent à s'y déposer, en diminuant la transmission de chaleur et fixant des vapeurs d'acide sulfurique très-nuisibles (8). (il Engineering, 1872 page 277. Résal : Traité de mécanique générale, tome IV, page 150. The Engiaeer, 17 mai 1878, page 354, Economic vaporization of water and expansion of steam by chief engineer Isherwood (Journal of Franklin institute, tome CVI, septembre 1878). septembre 1873, page 168.
Chabaud. Aéronaute' Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2° série, tome III, page 147. Engineering, 12 septembre 1873.
Macquorn Rankine : Manuel de la machine à vapeur, traduction Richard, page 5.4. Certains innovateurs paraissent être entrés dans une fausse voie, comme par exemple dans un générateur anglais composé d'une série de pots en fonte placés en Ille. Ces sinuosités créent des résistances et facilitent les fuites et