Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
1). 00
EXPLOSION DE LA CHAUDIÈRE DU BATEAU A VAPEUR, ETC.
11 y a lieu de conclure, en résumé, que l'explosion est due à la forme vicieuse du corps extérieur du générateur et au défaut de solidité qui en résultait.
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR A LA VILLETTE.
NOTE
La Commission centrale des machines d vapeur, adoptant
l'avis émis par le rapporteur, a jugé qu'il y avait lieu de donner à cet accident la publicité des Annales, afin d'appeler sur les vices analogues de construction qui peuvent se présenter l'attention des commissions de surveillance des bateaux à vapeur.
UNE EXPLOSION DE CHAUDIÈRE A VAPEUR SURVENUE LE 23 AVRIL 18711
DANS UNE RAFFINERIE A LA VILLETTE.
Des accidents nombreux, dont quelques-uns ont eu des conséquences graves, se sont produits pendant ces dernières
années dans des fabriques de sucre, où les chaudières à vapeur sont alimentées par un mélange d'eaux naturelles calcaires et d'eaux de condensation contenant des matières
grasses et provenant soit de la machine motrice, soit de certains appareils d'élaboration des jus où l'on emploie des corps gras pour empêcher l'émulsion des liquides. Ce mélange met en présence à une haute température et à une haute pression des acides gras et des sels calcaires
qui réagissent les uns sur les autres et qui donnent naissance à des sels gras ou savons calcaires. Ces savons, en se déposant sur les parois intérieures des chaudières, s'opposent au contact de l'eau, en sorte que, si
d'un autre côté ces tôles sont exposées à l'action d'une chaleur intense, comme à l'endroit du coup de feu ou au retour de flammes, le métal se surchauffe, se détériore rapidement et finit par se déchirer. Des explosions graves peuvent en résulter ; mais dans tous les cas le moindre des effets produits est de mettre l'appareil hors de service et de causer aux usines des chômages préjudiciables. Des accidents de ce genre sont susceptibles d'arriver, non pas seulement dans les fabriques de sucre, mais encore dans tous les établissements où l'alimentation des chaudieres se fait par un mélange d'eaux de condensation provenant de la machine et d'eaux naturelles calcaires.