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TRAITEMENT DES MINEfiAIS D'OR ET D'ARGENT
A L'USINE DE BLACK HAWK, COLORADO.
de la quantité primitivement contenue?) et divers autres métaux, tels que plomb et antimoine. On ajoute à ces résidus des matières sulfurées, qui sont les taitings dont j'ai parlé plus haut, et on les fond pour matte dans le four à réverbère décrit pour l'opération II. On charge à la fois 5.55o à 5.600 kilog. de matières, dont 2/5 de résidus de lessivage et 1/5 de tailings.
Cette nouvelle matte est soumise, dans le même four, à un rôtissage (opération VIII du traitement Gallois; ibid., p. 467), qui donne une matte-régule ou pimple metal, contenant environ 8o p. loo de cuivre; des scories riches repassant dans II, et enfin des bottoms ou fonds cuivreux, où se rassemble l'or, avec l'arsenic, l'antimoine, le plomb,
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On obtient une nouvelle matte plus riche, désignée sous
le nom de white inclut, contenant de 5o à 6o p. ioo de cuivre, et, en moyenne, 120 ozs. d'argent (41,12o p. i. 00o), 4o à 5o ozs. d'or (11,4 à 11,7 p. h000), et des scories for-mées aux dépens du quartz contenu dans les tailings. Une partie de ces scories est pauvre : ce sont celles qui s'écoulent dans les bassins de sable les plus éloignés de la porte du four ; les grenailles se rassemblent dans les premiers
bassins, dont le contenu repasse dans l'opération II. La production du four est de 5.600 kilog, de white metal par vingt-quatre heures.
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et un peu de l'argent qui reste encore dans les maltes. Cette matte-régule présente une série de petites boursouflures, d'où son nom de pimple metal; on y trouve aussi des cavités où le cuivre s'est isolé en filaments d'un beau rouge. Cette opération, par laquelle l'or se concentre dans les
bottoms, est, comme je l'ai fait observer plus haut, l'une des plus intéressantes de ce traitement. C'est d'ailleurs celle que l'on pratique à Swansea, et je ne puis mieux faire que de renvoyer à la description de M. Le Play.
Avec quatre tonnes (5.600 kilog.) de white lnetal, obtient environ 600 lbs (270 kilog.) de bottoms et trois tonnes (2.700 kilog.) de matte-régule.
- TRAITEMENT DU WHITE METAL.
La matte blanche est broyée et grillée d'après le procédé Ziervogel, comme la première matte. On obtient une nouvelle quantité d'argent et un résidu. VII. -- FONTES POUR PIMPLE METAL ET BOTTONS.
Ce résidu, après addition de pyrites riches qui fournis-
sera du soufre et de la silice, est soumis à un rôtissage dans le four de l'opération II, les deux ouvertures de chaque côté du 'pont étant débouchées. On opère sur deux tonnes
de matières, et l'on obtient une nouvelle matte contenant environ 75 p. ioo de cuivre, et des scories qui repassent dans l'opération II. C'est l'opération VII du traitement Gallois. (Voir le mémoire de M. lie Play, p. 457.)
VIII.- DÉSARGENTATION DU PEUPLE D'APRÈS LE PROCÉDÉ AUGUSTIN.
La matte régule obtenue dans l'opération précédente contient encore de l'argent, ce qui prouve que les deux précédentes opérations de désargentation, par le procédé Zier-
vogel, étaient loin de donner des résultats entièrement satisfaisants. Aussi se proposait-on de désargenter cette matte d'après le procédé Augustin; les appareils du traitement n'étaient d'ailleurs pas complétement installés lors de ma visite. On sait que le procédé Augustin consiste en un grillage chlorurant des mattes pulvérisées, puis en un lessivage des matières -chlorurées avec une dissolution de sel marin. L'argent, dissous à l'état de chlorure, est précipité par le cuivre. Les résidus du lessivage, bien débarrassés d'argent, seront fondus pour cuivre. TOME VIII, 1875.