Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 212]

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DISTILLATION

DE MERCURt.

bord que l'on décharge à mesure sur une brouette de fer, tenue à portée, qui sert-à- le, trapworter sur les baldes ; puis on remplit de nouveau ; et c'est ainsi, que l'on, confirme nuit

tontes devient insuffisante à leur développe-

et jour :la

La durée de la. distillation de chaque charge de eotprtes s'appellent brand , et cette çlurée se règle sur la nature du minerai; le plus riche est celui qui exige le plus de tems, mais communément en en fait trois dans 24 heures. Le premier bran d, commencé dans un fourneau- tout-fait froid, doit .çhirer environ 12 lffl.1,Viel .111,alS

lés suiVans seulement 8 et même quelquefois

pas plus de 5 heures. Sans doute, cette dernière mé,thode,de. traiter le minerai de mercure, semble mieux

propriée à sa nature que les précédentes, .et être. plus avanteeuse sous tous les rapports ; cependant elle laisse encore beaucoup -,Uerer, Puisqu'elle ne prévient point, des pertes-,,considerables dans les produits. 10. Il y en a une sensible des coups de feu, parce que le lut ne pouvant:acquérir une consistace suffisante avam la dis,v,

sipation totale çlespremieres exhalaisons nqt-tou.s,es, il s'échappe n.écessairement avec, elles, une, quantite plus Q.t1 .1110111S. grande de vapeurs mer-

curielles.-

20.. Lors même que Je. lut.,a,ceneçonsistance

nécessaire, on peut. touj.ourscrainflre .que la. chaux, qui sert d'in,terin,é,cliairen'ait'pas gage tout le mercure conitemu da.ns le illineraik, Quand le minerai,esti.fp..e.xiie:ho,lies' iapeurs mercurielles, afflueut,`,§i: 51-t-Iiitennent en)

une telle abondance, que la. capacité des re*-,

ment ; ce qui fait qu'en se précipitant dans les récipients, elles n'y trouvent bientôt plus assez de fraîcheur pour leurparfaite condensation. 4. Lorsque l'on délute, il s'élève des récipients, et il sort des retortes une sorte de nuage recelant encore du mercure , qui ne sert plus qu'à corrompre l'atmosphère dans lequel les ouvriers respirent. Pour remédier à cet inconvénient, j'avais proposé le moyen bien simple de clore chaque orifice, soit de la retorte, soit du récipient, avec un couvercle convenable, appliqué immédiatement à l'instant du déluté ;

mais on a trouvé que ce serait un trop grand. assujettissement.

La preuve- qu'une foule de vapeurs mercurielles vontse.'perdre dans l'atmosphère; c'est què. Pon retire toujours plus ou moins de mercure de la distillation de la crasse, qui salit et noircit en très-peu de tems toute la toiture d'un laboratoire. Tous ces désavantages de la méthode actuelle, et sans, doute d'autres encore remarqués avant moi, ont donné lieu à. divers essais de perfectionnement ; mais comme les modes que

l'on a voulu substituer étaient plus compliqués, et avaient des défauts plus graves encore que ceux quePon désirait corriger, on a conservé celui-ci.-

Voici maintenant la descriptiOiï de la dernièremethode qui a été essayée et abandonnée.

-Oit avait disposé , dans un fourneau de llespète dite .gatère ,- douze-, ou tout

plus quinzeiretortes de fer , *d'Un calibre:Un peu phis fori. que les retortes actuelles, Mais