Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 192]

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S'ER ATIFLeATIONS

ressemble beaucoup, pour la forme, à l'ostrea edulis , niais elle n'a qu'environ un quart du

volume de celle-ci. Une autre, plus petite, se trouve :, d'après la -forme dentelée de son

bord, appartenir à la famille des crêtes de coq. La. troisième est encore plus petite ; elle n'a pas un demi-pouce de long, et elle est crénelée des deux côtés de la charnière.

,Une espèce de Pectinite. Il y a, dans les

craies d'Angleterre -deux on trois.espèces de ce fossile, sans parler d'un coquillage à lon-

gues et minces pointes qu'on pourrait fort naturellement classer avec les pectinites. Un Crailia (Anomia eraniolaris Linn. ('raLam. ) On n'a pas vu ce fossile nia dans les craies aiiglaises : et il est difficile à reconnaître ; à moins que le hasard n'ait bien déployé la valve inférieure.

Trois Térébratules. On trouve souvent dans

les craies d'Angleterre la T. suleata , et une autre, qui se rapporte àl' Anoinia terebratula Linn. On y rencontre aussi .quelquefois une autre espèce à peine longue d'un demi-pouce

dont les sillons sont très - tranchans et bien. terminés. Un Spirorbis. On trouve souvent des traces de ce fossile sur la surface des échinites.

Ananchite (echinus ovatus ). MM. Cuvier et Brongniart ont remarqué que l'enveloppe crustacée de ce fossile demeure calcaire et prend un tissu spathique , tandis que le milieu seulement est changé en silex. L'auteur n'admet pas cette métamorphose, quant à la partie siliceuse du coquillage ;. - il croit que le suc siliceux s'est simplement infiltré ou

AUX ENVIRONS DE LONDRES.

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logé dans l'enveloppe crustacée spathique. On. le trouve souvent dans la craie en Angleterre. Porpites, On ,en trouve aussi dans les craies anglaises. Polypiers. Les orychtologistes français placent dans ce genre cinq ou six fossiles (lifté-

rens. L'un paraît appartenir au- genre caryoOb: voit :dans les Organic remains , t. II, pl. XIII ,fig. vo-79, un nombre de ces fossiles trouvés en Angleterre.

Un autre est supposé appartenir au genre Alillepora. Celui-ci est ordinairement brun,

et dans l'état de fer oxydé , tel qu'il: résulte de

la décomposition des pyrites. On trouve ce fossile dans la craie tendre du Wiltshire.' Enfin les dents de requin. On les trouve souvent dans la couche anglaise.

MM. Cuvier et Brongniart ajoutent qu'il

existe dans les bancs de craie en France une beaucoup plus grande variété de fossiles que celle qu'on pourrait conclure de leur énumération; il en est de même dans ceux que renferment les craies d'Angleterre. Par exemple,

on y rencontre le palais ridé, et plus rare-

ment des écailles et des vertèbres de poisson, et trois ou quatre espèces d'étoiles de mer. Un long bivalve en forme de sac, dont l'enveloppe est extrêmement mince , en. sorte qu'on n'a pu jusqu'à présent là conserver assez entière pour déterminer sa forme générale , et Un bivalve, de la structure de sa charnière. forme circulaire , mais aussi trop mince pour qu'on puisse espérer de découvrir son genre.

Un bivalve presque circulaire, dont le bord est relevé en fornie de patelle ou de cliques