Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 191]

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STRATIFICATIONS

AUX ENVIRONS DE LONDRES.

Les fossiles qu'on rencontre dans cette couche lui sont presque tous particuliers , et on en

pacte. Les bélemnites de la craie anglaise sont phis petites que celles de la pierre calcaire ; elles sont aussi phis étroites et plus alongées. Au demeurant , il serait possible que M. Defrance eût pris pour des bélemnites des pointes d'échinites , qui souvent leur ressemblent beaucoup ; et , si l'on n'est

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trouve très-peu de la même espèce dans les

autres. Ils se rapportent tout-à-fait à ceux trouvés dans la craie en France par MM. Defrance

Cuvier et Brongniart. Ces naturalistes y ont reconnu cinquante espèces ; niais ils n'en ont encore décrit qu'une partie. L'auteur va les

comparer avec les fossiles qui paraissent leur correspondre dans la partie anglaise du même banc. Il en désigne ensuite d'autres qui n'ont pas encore été indiqués comme existant dans les environs de Paris. On trouve dans la couche française les objets suivans

Deux Lituolites. On n'a pas encore désigné ce genre comme ayant été trouvé dans les craies d'Angleterre ; mais peut-être celles-ci n'ont-elles pas encore été observées avec assez d'attention? Trois rermieulites. On avait considéré comme appartenant à ce genre un coquillage re-

présenté t. III, pl. VII , fig. 2, des Organic remains de M. Parkinson ; mais , en le dé-

barrassant bien de la craie et en ouvrant plusieurs échantillons, ,on a trouvé que c'était une coquille chambrée et Adhérente. Sans cette circonstance on l'aurait certainement prise pour .un vermiculite. On pourrait être autorisé à en distinguer deux ou trois espèces, d'après les diverses formes de la partie spirale de ce fossile. Des _Be lenznites. D'après M. Defrance , ces

fossiles Sont différens de ceux qui accompagnent les ammonites de la pierre calcaire corn-

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pas à portée de comparer entre eux des échan-

tillons parfaits de ces deux genres , on peut

aisément s'y tromper. Mais les caractères indiqués par ce naturaliste suffisent pour établir une correspondance marquée entre les fossiles de France et d'Angleterre dans les couches analoaues. Fragment d'un coquillage é_pdis, de structure .fibreuse. Les doutes mis en avant par le conchyliologiste français, sur la nature de ce fossile et les observations dont il a été l'objet , offrent encore un autre point de rap-

prochement entre ceux des deux pays dans la même couche. Celui en question est probablement le même qu'on voit représenté t. III, pl. V, fig. 3, des Organic remains , dont la structure ressemble tout-à-fait à celle dé-

crite comme appartenant au fissile de France.' Il est pourtant décrit comme de forme tubulaire ; et il est à propos d'observer que les

pinnes fossiles présentent quelquefois cette

structure particulière. Un Muscle. Ce fossile n'a point encore été .découvert dans les bancs de craie en Angleterre. Deuxiluitres. On trouve, dans les carrières

de craie du comté de Kent, au moins trois espèces qui appartiennent à ce genre. L'une