Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 66]

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EXTRAIT .DE L'OITVItAGE

ete:

traité à part. L'Auteur s'explique de la ma-, nière suivante sur cette partie de son travail qui exigeait de-sa part d'autant plus d'atten don, qu'une exactitude rigoureuse peut seule en faire tout le mérite : cc On ne peut bien certainement donner à cet égard une méthode

» ni plus belle, ni plus exacte, ni même plus claire que celle qui a été donnée par M. l'abbé » 'Haüy ;.... mais je inc suis très-fréquemment aperçu que parmi les personnes qui se livrent DD

D, à l'étude de la minéralogie, un très-grand nombre , quoiqu'ayant des connaissances géométriques, sont totalement étrangères à l'algèbre et à ses formules ' Cette observation m'a déterminé à donner une méthode qui n'ait pour base que la trigonométrie D, rectiligne simple , et' dont les >principes et les détails privés de toute formule algébrique , fussent si simples et si faciles à saisir, >D

D)

DD

D,

qu'Une pût rester aucune difficulté à vaincre,

à celui qui, après avoir parcouru la méthode , voudrait en. faire l'application )). M. de Bouillon ayant adopté les déterminations publiées par M. Haiiy , n'a eu besoin, comme on voit, que d'y appliquer sa méthode trigonomé. trique. Il ne s'agirait donc plus que d'examiner si les déterminations relatives aux formes inédites , s'accordent avec celles qu'a obtenues M. Ha.iiy , relativement à une partie de ces formes dont ce Savant a des échantillons dans sa collection. Cet examen est le sujet d'un Mémoire publié par ce célèbre minéralogiste, et qui sera inséré dans le prochain numéro.

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SUR UN GISEMENT DE CORIDON; Par M. LELIlleyRE , Membre de l'Institut, Inspecteur-

général au Corps impérial des Mines.

IL est actnellement reconnu que le ...corindon

n'est qu'une variété de la télésie ainsi que

l'émeri' ou corindon granuleux. Cette substance a été peu observée en placé ; mais comme elle est assez souvent accompagnée de mica et de feldspath, on a dû penser qu'elle devait se rencontrer dans des terrains primordiaux. Le corindon que l'on possède dans les &billets , vient de la Chine, du Bengale, et du Malabar. M. Brongniart , dans sa minéralogie, dit que MM. Pin i et Brochi ont trouvé le corindon en.

halle, qu'il avait peur gangue une roche de mica schiste : je n'ai vu aucun échantillon de cette découverte. M. Haiiy cite M. Smith comme ayant découvert le corindon dans les .roches granitiques qui environnent Philadelphie; mais M. Richard Philips a cru reconnaître que ce n'était que du quartz niai cristallisé ; M. Ha.iiy en ayant reçu des échantillons, a re-

connu que c'était de l'émeraude. M. Muthuon , ingénieur en chef des mines, ayant eu la complaisance de m'envoyer, il y à plus d'un an, une suite de . roches récoltées dans ses différentes tournées en Piémont, une a fixé plus particulièrement mon attention ; c'était une roehe granitique composée de feldspath amorphe, d'un blanc-grietre , plus ou moins décomposée avec un peu de mica argentin, et renfermant desnoyaux plus ou moins gros,