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EXTRAIT DE L'OUVRAGE
reuses qui composent la charpente de notre globe D.
IX. Pierre calcaire formée par l'agrégation de petits corps globuleux; oolite calcaire. Rogenstein. W. Ces globules variables pour la grosseur, depuis celle d'une graine de pavot jusqu'à celle d'un pois rond, de couleur gris-bleuâtre où
cendrée passant au jaune d'ocre, surtout par
une longue exposition aux intempéries de l'air, ont une texture à couches concentriques, difficiles à apercevoir ; quelquefois une seule cou-
che enveloppe un noyau calcaire terreux ou crayeux, qui .venant à se détruire, donne aux
globules cassés l'aspect des oeufs d'insectes d'où les larves sont sorties. Ces mêmesilobides sont
réunis, ou par le simple contact, ou par un ciment calcaire, ou sont disséminés dans un calcaire à texture lâche et grossière, ou dans une
pâte calcaréo-argileuse nucacée.Ils foraient à eux seuls des parties souvent considérables de mon-
tagnes ou' des couches très - puissantes entre celles du calcaire coquillier. On les trouve dans ces deux états, en France, dans les chaînes de montagnes secondaires qui bordent une partie de Pancienndprovince du Lyonnais , et traversent presque sans interruption la Bourgogne, Champagne, la Franche-Comté et la Lorraine. Quant à la formation des oolites, M. de Bournon pense qu'elle est due à un mouvement très-considérable éprouvé par le liquide dans lequel s'est faite la précipitation qui leur a
donné naissance. Le' mouvement du liquide aura mis un obstacle à la précipitation de diverses
DE M. DE BOURNON.
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réunions de chaux carbonatée qui se formaient.
Celles-ci prenant par suite du même mouvement une forme arrondie , auront préSenté au dépôt calcaire toute leur surface. Les oolites se seront augmentées par couches concentriques jusqu'à ce que leur pesanteur spécifique les ait fait précipiter, ce qui aura dei nécessairepleut fixer les globules à des grosseurs à-peuprès égales. Deux mouvemens opposés dans une partie quelconque de la masse des eaux, divers
obstacles que quelques connus peut-être momentanés.; peuvent avoir éprouvés, auront occasionné des mouvemens de rotation semblables
à ceux qui dans nos rivières sont redoutés des nageurs , sous le nom d'entonnoirs. cc J'ai vu des tournoiemens de ce dit M.. de D) genre dans les eaux d'un ruisseau dont le fond. Bournon' était très-vaseux, donner à la.vase une configuration en petits corps cylindriques, qui de même étaient formés par couches concentriques. Plus qu'on ne pense, quelquefois ces petits faits particuliers présentent un tableau assez fidèle de ceux qui bien souvent échappent à notre vue par le gigantesque même de )) leurs traits ». DD
D)
D)
X. Pierre calcaire au-dessous du sol de quelques vallées ; pierre calcaire teniaire.
Ce calcaire d'une foi-Ma:fion plus récente que.
le coquillier, occupe la partie inferieure de.
quelques-unes de nos vallées, surtout de celles
qui sont entourées de montagnes ou collines
calcaires. Il gît 'au-dessous de la terre végétale, dont il est séparé quelquefois par des couches argileuses, marneuses, sableuses; il ne renferme H3