Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 60]

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EXTRAIT DE L'OUVRAGE

b. Compacte, souvent avec dendrites noires dues au manganèse plus (Wall fer; quelque-

fois avec de petites parties calcaires spathiques qui lui donnent l'aspect d'un.porphyre.

Variable dans ses couleurs ,

rouge - de-

chair avec grains de pyroxène vert, de bornebien de noire, de mica brun, de chlorite verte, gris-foncé unide Pile de Tirey en Ecosse ; forme dans le calcaire qui a servi à construire le temple de Da.phnée , à Athènes, rempli de visses d'un pouce et plus de long , qui ont conservé leur couleur naturelle ; d'un beau blanc - de -lait à Joua en Ecosse , mélangée d'amphibole blanc (trémolite), de dolomie, de stéatite janne,verdâtre, etc. VIII. Chaux carbonatée en masse de texture lâche et grossière. est Grain moins égal plus grossier ; moins généralement et moins également distribuée dans celle-ci, et l'empêche de prendre le poli ; les parties cristallines qui s'y trouvent disséminées, lui donnent le degré de dureté qui la fitit employer sous les noms depierre de taille, de pierre calcaire commune. C'est ici que fourmillent les coquilles, !es coraux, les madrépores; ici que l'on trouve des empreintes de plantes, de

poissons, de crustacés, des ossemens de quadru pèdes, parmi lesq ciels on n'en a point encore rencontré que l'on puisse attribuer, avec raison et

bonne foi,,à des squelettes humains. L'Auteur termine les détails curieux qu'il a rapportés sur ces restes d'un ancien monde, par les réflexions suivantes dignes d'être appréciées: c, Si l'on

se représente que les détrimens des plan-

DE M. DE BOURNON.

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» tes se rencontrent très-fréquemment dans les schistes et dans les grès dont les élémens rappellent les détrimens des roches primitives » et dans lesquels il n'existe absolument aucune trace des autres corps organisés, on ne pourra s'empêcher de reconnaître que la nature semble nous indiquer elle-même que la même époque n'a pas vu naître en même tems les » végétaux, les animaux qui peuplent les mers, ceux (lui on tla terre pour domicile, e d'homme;

)) que très-probablement les plantes ont paru » les premières, qu'elles ont été suivies des coquilles et des poissons, ceux-ci des quadrupèdes , et enfin que le dernier .ouvrage de la » création a sans doute été l'homme , destiné » à compléter l'oeuvre du Créateur, et à bénir » sa bonté infinie, quille lui a donné la terre » pour demeure momentanée, qu'après l'avoir

» enrichie de tous les dons qui pouvaient le

» mettre à même d'y trouver l'entretien de son. » existence, et la source de ses plaisirs. En ef»J'et , l'homme ne présentant dans aucune des » masses pierreuses, même les plus modernes etceladans aucune partie du monde, les traces d'une existence antérieure que les autres » corps organisés y ont laissées, souvent même » avec profnsion , ne pa.raîtrait-il pas naturel » de conclure qu'à l'époque de sa première existence sur la terre , le travail des masse i pier» reuses était terminé ; ce qui fait que s'il est » possible de trouver quelques traces de sa pré. sence , ce ne pourrait être que sous des cou-

» ches de terre meubles , sous lesquelles il pourrait avoir été accidentellement enseveli, et non dans le sein des grandes masses pierH2 .