Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 134]

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SUR LES POMPES

quand le piston se meut avec moins de len-

teur (1). 40. Enfin, les pompes de Freyb erg ont 9 pouces et demi de diamètre ; celles citées par l'ingénieur Muthuon, en ont onze. Or, les {rottemens du piston sont plus grands , toutes choses égales, dans les pompes dont le diamètre est plus petit. VII. Ces remarques nous conduisent naturellement à cette conséquence ; c'est qu'il est difficile de croire que les pompes citées , par l'ingénieur Muthuon , soient moins avantageuses que celles des mines de Jung-hohe-birke arrondissement de Fre-yberg. Au reste, nous ne prétendons pas que les pompes, que nous venons de comparer à celles de Saxe, soient les mieux construites que nous ayons dans les mines de France, et l'ingénieur .Muthuon ne les a pas données comme modèles. Nota. Ces observations étaient déjà livrées à l'impression, quand le Cit. J. F. D . , à qui nous en avions fait part , nous remit la note suivante, que nous nous empressons de publier. A. B. (c Dans un Mémoire sur les mines de la Saxe, j'ai dit : qu'à la mine de Jung-hohe-birke il y avait un .équipage de vingt-neuf pompes,

dont le diamètre était, terme moyen , de

(i) Dans les mines dont les eaux Contiennent des sulfates , la garniture en cuir des pistons 'est promptement usée , et si on ne la renouvelle pas , le piston perd beaucoup d'eau et n'en élève que très-peu On parvient cependant à faire servir long-tems les pistons dont la garniture est usée , en augmentant leur vitesse,

EiE PREYBERG, etc.'

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» neuf à dix pouces , et le jeu du piston de

» trente-deux ; que le courant moteur fournis» sait cent quarante pieds cubes par minute que la roue hydraulique faisait six tours et D) demi pendant ce teins , et que sa hauteur D) était de trente-cinq pieds.

» Le Cit. A. B. a observé, avec raison, que D, dans cette machine l'effet paraissaitplus grand D) que la cause. J'aurais fait disparaître cette ap-

parence d'absurdité, si j'avais ajouté quelle » était la quantité d'eau réellement élevée dans

une minute, et la profondeur d'où venait

), toute cette eau. » La quantité de fluide, versé par les pompes dans la galerie d'écoulement, n'est que » de cinq à six pieds cubes par minute ( Voy. le tome III des Mines de Freyberg , page » i6) ; et comme dans toutes les mines , la majeure partie ne vient pas du point le plus profond ici sur - tout, presque toutes les eaux de filtration sont arrêtées dans les galeries supérieures, et conduites de suite aux pompes ; de sorte qu'en regardant l'eau élevée comme formant une seule colonne cylindrique, on ne peut pas lui supposer une hauteur de plus de 70 à 8o toises, quoique la D, profondeur de la mine, au-dessous de la gale» rie d'écoulement , soit de près de 14o. Ainsi,

de la machine, dans ce cas, est au D3 plus d'élever six pieds cubes d'eau à une hauteur de 8o toises et non huit pieds cubes à une hauteur de 14o toises, comme on D) pouvait le conclure des données mises clans

le N°. 61 du Journal des Mines. Je ferai encore observer, qu'en disant que

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