Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 135]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

2.28.

SUR. LES Potrts DE FREYBERG

etc.

229

la: roue fait six tours et demi par minute

j'avais pris un maximum de vitesse ; car elle n'en fait ordinairement que cinq ou six ( ou), vrage et page déjà cités ) : en outre, quoi» que.le diamètre du cercle, décrit par la ma),

nivelle de la roue , soit de trente - deux

» pouces , le jeu du piston, au fond de la mine, n'est guère que de vingt - quatre ; les pièces des tirans ne joignant pas avec la dernière

exactitude, rendent cette perte inévitable,

J. F. D.».

OBSERVATIONS S u R les deux procédés employés pour la fabrication du Verdet, vert - de - gris, ou Acétite de cuivre ; par J, A. CHAPTAL.' (Extrait des Mémoires de l'Institut ).

DEux procédés nous sont connus pour la

fabrication de l'acétite de cuivre. L'un, usité à Montpellier depuis un teins immémorial , consiste à faire fermenter le marc des raisins, et à le stratifier avec les lames de cuivre, pour oxyder le métal.. L'autre, suivi à Grenoble et dans les envi-

rons depuis quelques années, se borne à asperger de vinaigre distillé les lames de cuivre diposées dans des cuviers, et à développer et favoriser par ce moyen l'oxydation. Le .vert-de-gris de Montpellier est gras , pâteux, perd moitié de son poids en séchant ; il

présente dans sa cassure des points soyeux comme certains morceaux de malachite ; il est peu soluble dans l'eau.

Le vert-de-gris de Grenoble est plus sec

d'un bleu verdâtre plus prononcé ; il a une cassure de cristal , et est plus soluble dans l'eau.

Le premier est un peu moins cher dans le

commerce ; il est employé avec succès dans les

travaux de peinture. Le second est préféré pour les opérations de la teinture : il donne plus de vivacité aux couleurs, et il en faut une moindre quantité pour composer les m ordans.

p3