Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 110]

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( 712 ) Pim:portance de celles qui sont voisines de Saint Aignan , qui en expédient beaucoup à l'étranger. Dans les pays étrangers que j'ai parcourus , je ne sais aucun lieu où cet art soit exercé , si ce n'est dans le territoire de Vicence et dans un canton de la Sicile. Il se peut qu'il existe dans plusieurs autres lieux , où il n'est pas regardé comme assez important pour être indiqué à l'attention du voyageur ( I ). (i ) La Norvège n'a ni craie , ni silex , ni calcédoine , ni agates. Voyer Mém. de l'académie de Copenh. , 2.. volume

( 713 ) elarMommr.aeers,eoesemeeeerreteecvr...r...-sr.,--,,,,...

EXTRAIT U N Mémoire du citoyen Salivet , sur la fabrication des pierres 21 fusil dans les déliai.-

tentens de l'Indre et de Loir-et-cher; Par F. P. N. GILLETLAUMONT :

A-rec l'indication de quelques autres lieux oz il s'en fabrique également.

p. i 26, 329. Dette land ikhe eyer den rette ilintesteen ; la Suède n'en a que dans les plaines de Scanie , ou Linné en a trouvé.

DE.p u I s

Voyeuon Voyage en Scanie. Le Danemarck a dans l'île de Seeland

connaissance d'un mémoire sur la fabrication des pierres à fusil des environs de Saint-Aignan , fait

,

aux bailliages de Wordinghorg et de Taxoë , quelques collines de

craies renfermant des bancs de silex. La plus remarquable est celle que l'on nomme SternsIdint, Hacquet a reconnu de fort bons silex pyrornaques en Podolie et Pocutie , notamment dans des collines argilo-calcaires , sur les bords de la Podhorce , à l'embouchure de cette rivière dans le Dniester. L'armée impériale , suivant cet auteur, s'approvisionne maintenant de pierres à fusil dans cette partie de l'ancienne Pologne. Le même naturaliste a donné , dans le 5,e vol. du Magasin helvétique une description détaillée de la fabrication des pierres à fusil

avec la figure des outils qu'on y emploie. Il prétend que les silex de Podolie sont supérieurs , pour cet usage , à ceux de France même et d'Angleterre. Le magasin de ces pierres à fusil était , en 1789 à Nizmow. On en avait préparé plus de 90000 en deux mois.

COQUEBERT.

la lecture du mémoire du citoyen Dolomieu. à l'institut , le conseil des mines a eu

par le citoyen Salivet commissaire envoyé en l'an 2 sur les lieux par l'administration des armes portatives. Ce mémoire intéressant , ayant pour but principal la partie administrative, contient plusieurs

faits déjà rapportés dans celui du citoyen Dolemien, et d'autres qui ajoutent des détails nouveaux ou des éclaircissemeus utiles à cet art intéressant.

On va rapporter ici ce qu'il contient de plus important relativement à l'art. D'après le citoyen Salivet, les deux communes où l'on fait le plus de pierres à fusil , sont, sur la rive gauche du Cher, celle de Couffy composée d'une infinité de hameaux où demeurent une grande partie des ouvriers caillouteurs , et celle de Meunes où il y en a un assez grand nombre les carrières d'où ils extraient les cailloux , occupent un espace de plus d'une lieue carrée ( seize kilomètres carrés). Dans la commune de Lye il y a peu d'ouvriers , et dans celle de Noyers , sur la rive droite du Cher , il y en a encore moins.

Communes des environs de St.-Aigran où l'on fait le

plus de pierres à fusil.