Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 90]

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7O) et d'étain, et non du zinc pur, comme le C.`" Armet T'avait supposé ; et il est à présumer qu'elle se sera trouvée accidentellement dans les produits qu'il *, obtenus (1).

CONCLUSJON. D'A PRÈs toutes les expériences dont nous venons de rendre compte, if est aisé de voir que nous avons apporté la plus grande attention à l'examen des produits qui avaient été-adressés par le C.'" Armer, et

que nous n'avons négligé aucun des moyens qui auraient pu servir à constater la découverte que ce chimiste avait annoncée ; mais toutes nos tentatives ont été vaines , puisque dans tout notre travail nous n'avons eu aucun indice de zinc. En reprenant donc nos résultats, qui nous ont appris .° Que les 'prétendus sulfates de zinc, n'étaient qu'un mélange de sulfates d'alumine., de magnésie et de fer; 2.° Que les morceaux dits mines de ine, ainsi que les petits grains dits inc pur , ne contenaient

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)

Arrété du Conseil de Santé. L E Conseil de santé , après avoir entendu le rapport de ses commissaires , considérant que la suite des expériences sur lesquelles leur opinion est fondée, forme une analyse exacte et satisfaisante des produits envoyés par C.'" Arnzet , adopte le contenu et la conclusion de ce rapport, et arrête que copie du rapport arrêté sera adressée au C.`"Armet ; et attenduet du présent que l'agence des mines , qui avait eu connaissance du mémoire du Armet , a desiré connaître Je résultat des produits , le 'Conseil arrête qu'une copiede l'examen du rapport sera envoyée au ministre de l'intérieur , avec invitation de la faire passer à l'agence , ou au conseil des mines. Fait au Conseil de santé, le.. ..Frimaire, an IV.' de la République, une et indivisible. ), Pour copie conforme adressée au conseil des mines d'après sa demande , le, Frimaire, an IV. de Lt. République. Le me'decin secrétaire du conseil de santéà

BINOUD,

pas un atome de ce métal ; 3.° Que !a petite aiguille -dite de inc , était le

résultat d'un alliage de plomb et d'étain , que nous présumons s'être trouvé accidentellement dans

Jes produits du C." Arnzet Nous conclurons que le radical de l'acide muriaArnzet eque reste encore inconnu, et que le s'est trompé, lorsqu'il a avancé, d'après ses essais , que le zinc formait la base de cet acide. Signé PELLETIER , PARMENTIER , BAYEN. (

) Le Cer. Gillet, un des membres du conseil des mines, a

sé préen-t b plusieurs de ces expériences.

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