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ET CARACTÈRES PALÉONTOLOGIQUES. 28
ORDRE sTRATiGnApnlQUE
D'après M. Favre, il occuperait un espace à peu près triangulaire d'un kilomètre environ de côté. Il s'appuie-
rait d'une part sur le calcaire à rudistes et de l'autre sur le terrain jurassique. La succession de ces assises
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male mais qu'il n'en est pas de même au nord et à l'est. Au nord, en suivant le torrent qui descend des Déserts à Entremont, on voit les couches de craie plonger sous les marnes rapportées au terrain oxfordien (1),
serait la suivante, en allant de bas en haut ou de l'ouest
mais, d'après l'auteur, il n'y aurait là qu'une apparence due à une faille dirigée de l'est à l'ouest, qui
à l'est
d'un côté aurait disloqué le calcaire à rudistes du mont
i° Un calcaire rougeâtre, siliceux et rugueux, à fossiles indéterminables, qui est peut-être l'équivalent de l'assise aptienne ; 2° Une espèce de poudingue ferrugineux à ciment calcaire d'un pied d'épaisseur, dans lequel on a trouvé un inoceramus concentricus, ce qui tend à le faire rapporter au Gault ; 5° Des marnes crayeuses avec silex et fossiles de la craie blanche ; 4° Une assise calcaire de 6 à lo mètres de puissance, dure, tenace, et pétrie de silex. Cette dernière assise
Granier, et de l'autre aurait ouvert le défilé nommé
s'observe au sommet du coteau crayeux, nommé la Pointière; ce serait de la craie blanche endurcie ou peut-
être même le terrain danien. Les marnes crayeuses n° 5 renferment beaucoup de fossiles. Ceux dont la détermination spécifique a paru la plus sûre sont les suivants Belemnitella mucronata, D'ORB. Inoceramus regularis, D'ORB. Inoceramus Goldfusianus. D'Onu, Ostrea vesicularis, LAMK. Ananchytes ovata, LAMIC Ananchytes conica, AG. Igicraster coran guinum, AG.
M. Favre fait remarquer que le terrain de la craie blanche dont il évalue la puissance à 15o ou 2oo mètres, a du côté de l'ouest une position tout à fait Dor-
cluse par lequel on se rend des Déserts à Corbel. M. Lory a donné de la constitution géologique de la vallée d'Entremont, une idée qui, dans son ensemble, se rapproche beaucoup de celle de M. Favre, mais qui en diffère cependant par quelques détails importants que nous allons faire connaître. D'après M. Lory, le terrain de la craie ne présenterait dans cette vallée que deux étages. L'inférieur correspondrait au Gault ; il serait composé d'une assise lumachellique d'une vingtaine de mètres d'épaisseur et d'une petite couche de Gault proprement dit avec les coquilles qui en sont caractéristiques. Le second étage ayant au moins cent mètres de puissance serait le représentant de la craie blanche : il offre une longue succession de couches marneuses d'aspect crayeux, d'abord. grises, jaunâtres, assez dures, sans fossiles et sans véritables silex ; puis plus tendres, d'un gris blanchâtre, avec rognons ferrugineux et diverses coquilles de la craie supérieure. Les cou-
ches les plus élevées sont très-dures et remplies de silex ; on y trouve la Belemnitella mucronata et la Janira guadricostata. En comparant les Coupes I et III, on voit que MM. Fa-
vre et Lory, s'accordent à faire appuyer à l'ouest le terrain crétacé contre le calcaire à Rudistes ; mais du (i) Voyez la coupe fig. Il.
Observations de M. Lory.