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DÉPENSE DES DÉVERSOIRS INCLINÉS
SANS CONTRACTION LATÉRALE.
dement ; on doit en conclure que si M. Boileau avait fait des expériences plus étendues, et que s'il avait étudié les charges de 0,20 et 0,25 , il serait arrivé à
Les rapports des dépenses théoriques aux dépenses expérimentales sont donc
admettre , comme M. le général Morin, que « le dispositif étudié diminue la dépense pour de faibles charges, mais l'augmente pour les fortes», et il n'y aurait eu de divergence entre les, deux expérimentateurs que pour la charge à partir de laquelle a lieu l'augmentation. Les lois à déduire étant donc au fond les mêmes, il
1,06
1,02
1,02
en moyenne 1,04; c'est-à-dire que : « la formule four-
nit une dépense toujours un peu plus grande que la dépense accusée par les expériences de M. Boileau. » Les dépenses théoriques que nous déduisons de notre
formule seraient reproduites par celle de Dubuat , en affectant cette dernière des coefficients suivants
même de ceux qu'il a obtenus. Ce que nous contestons seulement à M. Boileau, c'est
dont la moyenne 0,426. On voit que ces coefficients sont toujours plus faibles que ceux de M. Morin, et plus forts que ceux de M. Boileau ; nous croyons donc que l'on peut admettre, pour cette double raison, que
pleins de confiance dans les chiffres qu'il a insérés dans
les tableaux, mais nous croyons qu'il a commis une erreur grave en généralisant un résultat tout à fait parApplication de la formule proposée.
1,05
paraît assez naturel d'admettre que l'on sera dans le vrai en prenant un résultat moyen entre ceux de ces deux savants officiers, en se rapprochant, toutefois, beaucoup des nombres obtenus par M. Boileau, qui a été placé dans d'heureuses conditions d'observation, tandis que le général Morin annonce qu'il doute luil'énoncé de la loi qu'il a voulu établir; nous sommes
s
1,05
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ticulier aux faibles charges qu'il a observées. Cela posé, voici ce que nous a donné la formule
1" expérience 2.° expérience
5 expérience. It' expérience 5' expérience.
0 409 0,450 0,434 0,428 0,428
la formule proposée est parfaitement applicable dans le
cas de barrages sans contraction latérale et inclinés vers l'amont ; il suffirait, en tout cas, de l'affecter du coefficient 0,961 pour lui faire reproduire les nombres
obtenus par M. Boucau; mais, aimant mieux qu'elle g D==lhFl/FI -I- h
donne des résultats 'compris entre ceux des fleux expérimentateurs, nous proposons de l'adopter sans
appliquée aux expériences de M. Boileau, en adoptant pour / la largeur réduite 0,876, pour tenir compte de l'espace occupé par le tube indicateur qui restait fixé contre le barrage. lit.
50,1i8 au lieu de 60,86 au lieu de 77,62 au lieu de. 85,42 au lieu de 105,17 au lieu de.
Et.
28,80 57.68 73,06 82,96
.
.
)02,8'
correction.
Conclusion: La formule proposée donne
la dépense des barrages étudiés.