Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 158]

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DÉPENSE DES DÉVERSOIRS DICLINES

Les déversoirs qui alimentent certaines roues hydrauliques (roues de côté) ont généralement une larnouveau cas, celui geur égale à celle du canal alimentaire ; mais, au lieu des déversoirs sans contraction d'être verticaux, ils sont inclinés vers l'amont. latérale Longtemps, faute d'expériences, on a calculé leur et inclinés vers l'arnont. dépense à l'aide de la formule de Dubuat , en adoptant les mêmes coefficients que dans le cas des barExpériences de M. le général rages verticaux ; mais, en 1844, M. le général Morin a Mcrrin sur conclu d'expérience faites à la poudrerie du Bouchet, ces déversoirs. que ces déversoirs fournissaient beaucoup plus d'eau qu'on ne le croyait communément, et que les coefficients à adopter étaient donnés par le tableau suivant Examen d'un

SANS CONTRACTION LATÉRALE.

donner une approximation de 1/20. M. le capitaine d'artillerie Boileau a étudié la question ; il a établi, à cet effet, un barrage incliné à 5/1, et large de om,896.

COEFFICIENTS

COFFFICIENTS

indiqués

Par M. Morin,

pour les barrages verticaux.

0,264 0,313 0,355 0,390 0,418 0,437 0,448 0,460 0,467 0,472 0,477 0,482

0,449 9,442 0,437 0,435 0,434 0,434 0,434 0,434 0,434 0,434 0,433 0,432

employés

Expériences deMB. lceicetaine

Le tableau suivant indique les résultats qu'il a obtenus. DEPENSE

COEFFICIENTS 1111'0C

Charges II. Épaisseur h. expérimentale en déduit pour la formule en litres. de Dubuat. 0,0697 0,109

Charges H.

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considérer ces nombres que comme susceptibles de

0,128 0,137 0,158

0,0058 0,0818 0,103 9,115 0,132

28,80 57,68 72,91 73,06 82,96 108,81

0,40 0,41

COEFFICIENTS

PE"'és par M. Morin.

COEFFICIENTS

adoptés pour

les barrages verticaux. 0,435 0,434

0,41

0,39 0,45 0,46

0,42 0,42

0.46 0,47

0,434 0,434

0,434

m.

0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20

.

On voit que d'après ces nombres les barrages inclinés paraissent fournir une dépense plus faible que les barrages verticaux tant que les charges sont faibles;

mais dès que les charges atteignent les dimensions qu'elles ont véritablement dans la pratique, la dépense devient, au contraire, beaucoup plus grande. M. le général Morin fait connaître, du reste, dans le second volume de son Cours de mécanique, les circonstances qui l'ont empêché d'apporter dans ces expériences toute l'exactitude désirable ; il déclare ne

En comparant les nombres de la quatrième et de la Discussion sixième colonne, M. Boileau conclut que : le dispo- ces expdéeriences.

sitif étudié diminue la dépense dans le rapport de 1000 à 973.1) L'examen de la quatrième et de la cinquième colonne montre une assez grande différence difficile à expliquer,

d'autant plus que la méthode adoptée par M. Boileau pour mesurer H devait le mener, toutes choses égales d'ailleurs, à des coefficients plus forts que ceux de M. Morin.

La largeur différente des barrages n'a pu avoir qu'Une influence très-faible ; quant à la hauteur; elle n'est pas mentionnée dans l'ouvrage de M. Morin; par suite il devient impossible de tirer aucune conclusion bien certainè.

Si l'on examine, toutefois, les colonnes 4 et 5, on voit que les charges augmentant, les coefficients des deux expérimentateurs augmentent aussi, et assez rapi-