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Préparation des litharges marchandes.
que de donner quelques essais isolés, qui ne permettraient qu'un jugement approximatif de cette partie du traitement métallurgique : nous nous bornons donc à consigner ici les résultats généraux.
rouges. Les premières de beaucoup les plus abondantes, sont aussi, comme on sait, les moins recherchées. Aussi a-t-on essayé à Vialas , comme dans presque toutes les usines à plomb, plusieurs moyens pour augmenter
Le tableau suivant résume les produits et consom- soirmnde:iiestcciecoupellation. mations pendant cinq années.
la production des litharges rouges en paillettes. On avait imaginé ici un réservoir en tôle, chauffé extérieurement par les flammes du four de coupelle, avec une Oit deux ouvertures par lesquelles on jetait les litharges prises sur la coulée, pour les soumettre à un refroi-
dissement lent. Cet appareil n'a pas eu grand succès et c'est facile à concevoir : les litharges , qu'on y portait figées, étaient déjà considérablement refroidies quand elles y arrivaient. Nous passons aussi sous silence certaines dispositions par lesquelles les ouvriers prétendent augmenter la proportion des litharges rouges : jusqu'ici la quantité rela-
tive de ce produit est demeurée assez faible à Vialas. Ce à quoi on devrait surtout songer, ce serait une séparation plus soignée des litharges jaunes et rouges : jusqu'ici on s'est borné à un triage par tamisage, sur un crible en fil de laiton, à six trous par centimètre carré. Les jaunes restent en fragments sur le crible et les paillettes rouges tombent dans une caisse spéciale. Cette opération est incomplète et fort insalubre pour les ouvriers : par chaque coupellation, on compte que cette préparation pour l'emballage occupe deux journées
d'ouvriers à i,5o. Avant de donner les produits et consommations, nous observerons que pour bien apprécier la coupellation de Vialas il faudrait d'abord pouvoir déterminer les conditions du soufflage et faire de nombreux essais sur les produits passés et recueillis, ce qui n'a jamais été tenté dans l'usine même; pour nous, il ne nous serait possible
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ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES 4i8 Les litharges marchandes se divisent en jaunes et
Aunt:uns
Plomb-d'uvre. .
ANNÉES
-
et produits.
.
Argent brut produit. Litharges rouges.. Litharges jaunes.. . Litharges sales.. . . .
Abstrichs et a bzugs.
. . .
. .
Fonds de coupelle.. . Fumées d, coupeiia_
1848-49.
1849-50.
kil.
204.270 717,580 43.240 105.390 4.580 21.100
kil, 232.255 823,150 50.839 115.110 3.295 26.800
11011 pesés.
A
TOTAUX.
1851-52.
1852-53.
kil, kil, kil. kil. 214.110 284.650 296.470 1.231.755 858,590 1.032,625 4.562,870 1.133,915 46.390 48.000 48.900 235.869 104.810 149.630 641.740 166.800 6.490 9 900 5.850 30.115 24 200 27.600 128.150 28.450 »
h/complete/rient
recueillies et non pesées.
lion.
1850-51.
»
»
Houille consommée , non comprise celle de
la machine à vapeur.
52.700
69.200
62.950
67.700
78.050
330.600
Dti tableau précédent on conclura les moyennes Suivantes: Par 3 .000 kilogrammes de plomb coupelle, kil.
Argent brut Litharges rouges Litharges jaunes Litharges sales. Abstrichts et abzugs Combustible consommé.
3,710 192 5:Ao
25 105
268 kil.
Les frais spéciaux de la coupellation s'établissent
Frais spéciaux par 1000 kilogr.
comme il suit par i,000 kilogrammes de plomb d'ceuvre de plomb co upellé :
cou-
pelle et par mo
kilogr. de schlich brut.