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DE M. E. KARR.
FOUR A RÉCHAUFFER
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duit les gaz chauds du four de réchauffage à la cheRAPPORT SUR UN FOUR A RÉCHAUFFER ALIMENTÉ PAR DEUX FEUX D'AFFINERIE,
ÉTABLI PAR M. KARR AUX FORGES DE PONTENS ( LANDES ).
Par M. L. BESSET, garde-mines.
minée (1). Envoyé par M. Manès, ingénieur en chef des mines, sur la demande de M. Karr, j'ai suivi les expériences faites aux forges de Pontens (Landes) où l'on vient d'é-
tablir un de ces appareils. Les essais ont été faits en nombre égal successivement dans les anciens feux d'affinerie et dans ceux de
M. Karr, et l'on a dû chercher autant que possible L'augmentation constante du prix de revient des fers affinés au charbon de bois, tient évidemment à la rareté de ce combustible ; à l'exemple de beaucoup d'autres ingénieurs, M. E. Karr, s'était vivement préoccupé de la quantité considérable de charbon de bois que les feux d'affinerie consomment, bien que l'opération ellemême n'absorbe cependant qu'une faible proportion. de la chaleur développée. Après de nombreux essais, dont quelques-uns furent infructueux, d'autres imparfaits, M. E. Karr offrait en 1855 aux maîtres de forges un appareil, qui résolvait doublement, selon lui, le problème d'économie de combustible qu'il s'était proposé. 11 arrivait à la fois à diminuer la consommation du
charbon de bois pendant l'affinage, et à employer la chaleur perdue par le foyer pendant l'opération, au réchauffage du fer destiné à être étiré au marteau ou passé aux laminoirs.
La disposition de son appareil est très-simple, sa construction facile et d'un prix peu élevé. Deux feux d'affinerie sont accouplés, eî au milieu d'eux est placé un four de réchauffage qui reçoit, au moyen de deux galeries inclinées, toute la chaleur inutilement développée pendant l'affinage. Ces feux sont couverts et sont munis chacun de deux tuyères; un rampant con-
à opérer dans les mêmes conditions, afin de pouvoir apprécier exactement les avantages de la nOuvelle méthode. En prenant la moyenne des vingt-six opérations faites
dans les anciens feux de Pontens , voici les résultats obtenus. On chargeait pour chaque pièce de fer forgé: 85 kilog.
En fonte. En ferraille
5
Soit en matières brutes. 90
Le rendement a été kil.
kil.
kil.
En pièce cinglée. . . 76,00 Soit 844,4 de fer p. 1.000 de fonte. 1.000 727,7 En massiaux soudés. 65.30 1.000 694,4 En fer battu fini. . . 62.50
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Ou en rapportant à i .000 kilog. , on consommait en fonte : Pour pièce de fer cinglée. . Pour massiaux soudés Pour fer battu fini
.
.
1.185 kilog. 1 375 1 438
La consommation en charbon de pin des Landes a été par opération de 5 2 rasses , une rasse contenant environ îl'ect,lo, et le temps moyen pour le travail d'une pièce a été 5' o'. (i) Les dessins de ces fours ont été publiés dans divers recueils industriels.