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GISEMENT D' ASPHALTE
disposition des fontaines, se rapproche de 12° centigrades. Elles sont d'une grande efficacité contre la gale
et la plupart des maladies cutanées, et demandent, à cause de leur extrême énergie, à être employées judiGroupe il'llyeuset.
cieusement. Les sources d'Hyeuset sont connues et éprouvées depuis longtemps. De Gensanne a consigné, dans son Histoire du Languedoc , leurs propriétés balsamiques et
leur application au traitement des affections pulmonaires. Les principes dominants sont ici le bitume, qui leur communique un goût de goudron prononcé, et les sels magnésiens, qui les rendent purgatives. L'acide sulfhydrique s'y manifeste faiblement. La température est aussi de 10 à 12°, et la présence du chlorure de sodium y a été pareillement révélée par les analyses. Origine probable de ces sources.
Toutes ces sources sont belles, jaillissantes et traversent, avant d'arriver au jour, des couches situées à une grande profondeur, comme l'indiquent l'abondance et la variété de leurs principes minéraux. La présence de l'hydrogène sulfuré et des sulfures alcalins ou ter-reux peut s'expliquer de deux manières : ou bien le bitume a opéré une réduction sur les sulfates dissous dans l'eau, en produisant des sulfures qui, en présence de l'acide carbonique, ont donné lieu à un dégagement d'hydrogène sulfuré. On sait, en effet, qu'en calcinant du gypse bitumineux ou du gypse pur avec du bitume, on obtient artificiellement du sulfure de calcium et même, dans certaines circonstances, du soufre pur. Ou bien, les eaux se chargeant dans la profondeur de
AUX ENVIRONS D'ALA1S (GARD).
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l'action réductrice de ce dernier ne jouant plus qu'un rôle secondaire.
Avec la première hypothèse, il est difficile d'expliquer comment les eaux d'Hyeuset peuvent simultanément contenir une proportion de bitume, ou matière réductrice, et de sulfate de chaux, ou matière non réduite, plus considérable que celles des Fumades. Ce double fait ressort cependant des résultats d'analyses comparatives rapportées dans le mémoire de M. le doc-
teur Roch. D'autre part, s'il nous est permis de supposer prolongée la direction des amas de pyrites affleurants dans les terrains secondaires du voisinage, nous remarquerons qu'elle s'éloigne beaucoup d'Hyeuset et qu'elle se rapproche des Fumades , ce qui confirmerait notre seconde hypothèse, l'absence de l'hydrogène sulfuré coïncidant avec l'éloignement des pyrites.
Quant aux autres principes minéralisateurs des sources précédentes, on explique facilement leur présence par celle des amas de gypse, des couches de calcaire et de dolomies si fréquents dans les terrains kenpériens , secondaires et tertiaires du pays d'Alais.
principes acides, ont, à l'aide d'une température et d'une pression suffisantes, dissous des sulfates, décomposé des sulfures, puis absorbé simplement le bitume en traversant les bancs qui en sont imprégnés ; TOME IV, 1355.
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