Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 231]

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NOTICE

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froide; on a recueilli sur un filtre une faible

quantité de matière restée insoluble , et l'on a saturé la dissolution sulfurique par l'ammoniaque. On a obtenu ainsi un précipité floconneux d'acide titanique qu'on a fait dessécher et rougir fortement après un lavage convenable. La liqueur ammoniacale séparée du précipité d'acide titanique, étant évaporée à siccité, a laissé un résidu de sulfate d'ammoniaque qui s'est volatilisé par l'effet de la calcination, en .ne laissant qu'une très-faible quantité d'acide titanique. Dans une première analyse, 1gr.,0245 d'arkansite attaqués par le bisulfate de potasse ont donné en 10000e

Acide titanique. Oxyde ferrique.

.

Silice

1,0180 == 0,9936 0,0140 == 0,0136 0,0075 == 0,0073 1,0395

1,0145

Deuxième analyse, 0gr.,853o attaqués par l'acide sulfurique ont donné en 10000' Acide titanique ferrifère. Matière inattaquée (acide titanique)

0,8250

0,9672

0,0545 _----= 0,0639

0,8795

1,0311

Troisième analyse, 0gr.,5050 attaqués par l'acide sulfurique ont donné en 1000'

Açide titanique ferrifère

Matière inattaquée. ...... .

0,5135 0,0070

1,0168 0,0139

0,5205

1,0 307

SUR L-ARKANSITE. 455 On remarque dans chacune de ces analyses une augmentation de poids très-notable; si cette aug-

mentation est moins forte sur la première, on peut l'attribuer à une perte qu'il est difficile d'éviter pendant la calcination de l'acide tartrique employé pour séparer le fer de l'acide titanique. D'après ces observations, il était présumable que

l'arkansite devait contenir le titane à un degré d'oxydation inférieur à celui de l'acide titanique : pour nous en assurer davantage, nous avons entrepris les essais suivants

1gr.,1985 du minéral pulvérisé et introduit dans une nacelle en platine ont été soumis pendant deux heures à l'action d'un courant d'oxygène sec, dans un tube de porcelaine chauffé au rouge-blanc. Après le refroidissement, la matière n'avait pas changé d'aspect; placée sur la balance,

elle a accusé la faible augmentation de poids de o,0015. Ainsi, l'action de l'oxygène avait été presque nulle. 0g9400 d'arkansite porphyrisés avec soin et placés dans un creuset de platine taré ont été mis

en digestion avec de l'acide sulfurique, à une température suffisante pour volatiliser l'acide. On

a fait évaporer à siccité, et l'on a calciné le résidu. Au moment où le creuset commençait à rougir, il s'est dégagé des vapeurs d'acide sulfureux reconnaissables à leur odeur. Lorsque ce dégagement de vapeurs a cessé, on a fait rougir fortement le creuset, puis on l'a pesé avec la matière, après le refroidissement. L'augmentation de poids n'a été que de ogr.,00 Io ; la niasse calcinée était friable et avait pris une couleur blanc-

grisâtre, beaucoup plus claire que celle de la poudre du minéral inattaqué.