Annales des Mines (1848, série 4, volume 14) [Image 70]

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SUR LA SOUFRIÈRE DE LA GUADELOUPE.

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posons, en conséquence, d'insérer le rapport de M. Mercier dans les Annales des mines ; nous

MESURE

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croyons également convenable de compléter cette publication en la faisant suivre de quelques extraits du rapport de M. Joly.

Du travail dynamique d'un ouvrierfileur; Par M. MEUGY, Ingénieur des mines.

Sur l'invitation de M. le préfet du Nord, je me suis rendu le 18 août dans la filature de coton de M. Théodore Barrois, sise en la commune de Fives, pour prendre part à des expériences ayant pour but de constater le travail dynamique développé par un ouvrier fileur durant sa journée. Chez M. Barrois, un fileur de première classe, c'est-à-dire ayant fait ses preuves et acquis son grade par des services rendus et une habileté bien reconnue, conduit deux métiers portant chacun

36o broches. Il a sous ses ordres un fileur de deuxième classe qui 'remplit habituellement les fonctions de rattacheur, et qui au besoin est destiné

à suppléer le fileur n° 1. Deux antres rattacheurs desservent en outre les deux métiers qui sont parallèles et fonctionnent en sens inverse, de telle sorte que quand l'un d'eux avance de manière à étirer le coton, l'autre recule et enveloppe le coton filé sur la broche.

Le fileur, en ramenant le métier dans sa pre mière position, exerce deux actions : l'une qu consiste à pousser le chariot de la main gauche tandis que de la main droite il conduit une mani