Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
107
NOTICE sur la soufrière de la. Guadeloupe; extraite des rapports de MM. DUFRÉNOY, ÉLIE DE BEAUMONT, JOLY ET MEACIER.
M. Cailloué ayant adressé, le 9 décembre 1843, à M. le ministre de la marine et des colonies, une demande en concession temporaire pour l'exploitation de la soufrière de la Guadeloupe, le conseil colonial accueillit favorablement cette demande
et autorisa l'administration locale, par décret du 3 juillet 1844, à accorder la concession sous cer-
taines conditions. Des difficultés s'étant élevées pendant le cours de l'i nstructi on a dministrative de cette
demande, M. Berthot , ingénieur en chef, directeur des ponts-et-chaussées, à la Guadeloupe, fut chargé, par M. le gouverneur, de visiter les lieux, et d'examiner quel mode d'exploitation il convenait d'imposer à M. Cailloué. Dans son rapport, en date du 20 août 1845, cet ingénieur déclara formellement que ladite soufrière n'était pas exploitable. Ce rapport ayant été communiqué à , s'appuyant sur ses observaM. Cailloué , tions personnelles et sur celles de M. Villeroy, son ingénieur, contesta l'exactitude du rapport de
M. Berthot , dans un mémoire en date du Io mars 1846. En présence d'assertions aussi con-
tradictoires, M. le ministre de la marine et des