Annales des Mines (1848, série 4, volume 14) [Image 2]

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COMMISSION DES ANNALES DES MINES. Les Annales des Mines sont publiées sous les auspices de l'admi-

nistration générale des Ponts et Chaussées et des Mines, et sous la direction d'une commission spéciale formée par le Ministre des Travaux Publics. Cette commission est composée , ainsi qu'il suit , des membres du conseil général des mines, de l'inspecteur des études et des professeurs de l'École des mines, du chef de la division des mines et d'un ingénieur secrétaire MM.

MM.

Le Play, ingénieur en chef, professeur de métallurgie, secré-

Cordier , inspecteur général

membre de l'Académie des

taire de la commission de statistique de l'industrie minérale.

Sciences , président. De Bonnard, inspecteur général,

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CONSIDÉRATIONS Sur les anciens lits de dejection des torrents des Alpes et sur leur liaison avec le phénomène erratique; Par M. SCIPION GRAS, Ingénieur en chef des mines.

membre de l'Académie des De Boureuille, ingén. en chef chef de la division des cheSciences.

mins de fer. Misperon, inspecteur général. De Sénarnzont, ingénieur en chef, Ch.éron , inspecteur général. professeur de minéralogie. Dufi.énoy , inspecteur général, inspecteur des études de FE- Reynaud, ingénieur, professeur

d'économie et de législation

cole des mines, membre de

des mines. l'Académie des sciences. Élie de Beaunzont, inspecteur gé ebelmen, ingénieur, profess. de chimie. néral , membre de l'Académie des sciences, prof. de géologie. Couche , ingénieur, professeur de chemins de fer et de con Thicria, inspecteur général. struction industrielle. Combes , inspecteur général

membre de l'Académie des De Cheppe, ancien chef de la division des mines. Sciences, professeur d'exploiSalomon ,

tation des mines.

chef de la division

des mines. secrétaire du conseil général. Debette , ingénieur , secrétaire de la commission.

Levallois, ingénieur en chef,

L'administration a réservé un certain nombre d'exemplaires des Annales des Mines , pour être envoyés , soit à titre de den aux principaux établissements nationaux et étrangers, consacrés aux sciences et à l'art des mines, soit à titre d'échange aux rédacteurs des ouvrages périodiques français et étrangers, relatifs aux sciences et aux arts. Les lettres et documents concernant . les Annales des Mines doivent être adressés , sous le couvert de M. le Ministre des Travaux Publics, à M. le secrétaire de la commission des Annales des Mines,' à Paris.

Avis de l'Éditeur. Les auteurs reçoivent gratis ro exemplaires de leurs articles. lis peuvent faire faire des tirages à part à raison de Io fr. par feuille pour le premier cent, et de 5 fr. pour les suivants. La publication des Annales des Mines a lieu par cahiers ou livraisons qui paraissent tous les deux mis. Les trois livraisons d'un mente semestre forment un volume. Les deux volumes composant une année contiennent de 80 à 90 feuilles d'impression, et de 18 à 24 planches gravées. Le prix de la souscription est de 20 fr. par an pour Paris, de 24 fr. pour les départements, et de 28 fr. pour l'étranger. .

Parls.Imprime par E. TH,. et C, tueceeeurs de Fmo et TSIUNOT, rue Racine, OS.

Dans son important ouvrage sur les torrents des flautes-Alpes, M. Surell a signalé le premier sous le nom de torrents éteints (I) certains cours d'eau torrentiels qui avaient eu autrefois un lit de déjection extrêmement étendu et qui sont aujourd'hui encaissés. Les recherches que l'administration m'a chargé de faire sur les torrents des Alpes m'ont conduit à examiner un grand nombre de ces anciens lits de déjection, et m'ont fait découvrir que leur existence était un phénomène bieni plus ancien et plus général que ne l'avait pensé M. Surell , et que même on pouvait le considérer comme la conséquence de la dernière grande révolution qui a précédé immédiatement l'époque géologique actuelle. Nous allons d'abord donner une idée exacte des faits; nous essaierons ensuite de remonter jusqu'à leurs causes. Quand on parcourt les vallées des Alpes, on remarque souvent au pied des coteaux, à la sortie (1) Nous emploierons quelquefois cette expression, en l'appliquant non aux torrents qui subsistent dans tous les cas, mais à leurs lits de déjection qui ont cessé de s'acerottre.