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5 3. Ire OPÉRATION. sacrées au travail. Le cylindre de la machine a om,17 de diamètre; la vapeur agit à haute pression, avec détente, sans condensation. La chaudière consomme en 12 heures de chauffage correspondant à Io heures de travail effectif, ot,3o de houille; un seul machiniste, payé 4 shillings par jour, suffit pour alimenter la chauffé et pour t6
régler, au moyen d'un levier, le jeu du plan incliné.
Dans ces conditions, le transport d'une tonne
de minerais à griller depuis la place du dépôt jusqu'aux trémies donne lieu aux dépenses indiquées ci-après sh.
sh.
Roulage au plan L inférieur. . . 0,046 à 1,75 0,081 Roulage au plan Main- d' oeuvre. supérieur. . . 0,046 à 1,83 0,084. Conduite
de la .
0,007 à 4,,00 0,028
Matières. Ilouillepourla machine.
0,002 à 6,00 0,012
machine. .
.
t.
Entretien de la machine, des brouettes, du chemin de roulage, etc
Total
0,025 0,230
Chaque fourneau consacré au grillage des miattribu- nerais est desservi par deux ouvriers, jeunes gens
Personnel em, ployé ; Lions; salaires.
de 19 à 24 ans payés constamment 25'1,17 par
charge. Chacun de ceux-ci fournit des postes de 24 heures et se .repose pendant les 24 heures suivantes. On élabore dans chaque fourneau deux charges par jour, en sorte que le. prix payé par charge correspond exactement au salaire journalier de chaque ouvrier. Outre les manipulations qu'exige le grillage proprement dit; ces ouvriers ont à transporter une
GRILLAGE DES MINERAIs.
I 17
partie du combustible des dépôts intérieurs voisins au fourneau , et le minerai grillé du fourneau aux places de dépôt ii HI , fig. 4) disposés de loin en loin, en contre-bas du sol , entre les fours de grillage. Ils ne peuvent complétement suffire, même dans les fonderies les mieux disposées, à ce dernier service : dans une fonderie où l'on grille par semaine 74 it,6 de minerais, il faut leur adjoindre trois rouleurs dé 15 à 17 ans, payés par joilr Le service des ouvriers g,Tilleurs compreud sur-
tout la conduite du feu, le chargement du four, les manipulations exercées sur le minerai pendant le grillage et le déchargement : j'insisterai , dans ce qui va suivre, sur les détails les plus essentiels de ces travaux. La conduite du feu comprend d'abord un fait Détails généraux général commun à tous les fourneaux de la me-seujel,ayene'éliduid,)nes thode galloise; puis certains faits spéciaux propres lotis les roursuallois, pour briller
aux fourneaux de grillage. les anthracites Le fait général que je dois d'abord signaler est menus' la disposition par laquelle les fondeurs gallois sont parvenus à brûler exclusivement des combustibles menus et surtout des charbons secs pulvérulents qui, jusqu'alors , n'avaient pu trouver d'emploi dans les fourneaux à grille. j'ai déjà signalé (§
p. 79) la difficulté de ce problème et l'inutilité des tentatives faites jusqu'à ce jour sur le continent pour appliquer ces sortes de combustibles aux usages fondamentaux de la métal] utgie , après
une transformation préalable en gaz , dans les fourneaux à tuyères. La difficulté était encore plus
grande pour les anthracites gallois, qui domient
peu de gaz combustibles à la distillation, que