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CIRCULAIRES. Fi 2 2
CIRCULAIRES.
tube doit descendre à 1 centimètre environ du fond du réservoir. La pièce ABCD est fixée solidement à la locomotive, et il est convenable qu'elle soit déjà en place quand on engage le tube manométrique. La cuvette aber/ étant remplie de mercure aux trois quarts, on l'entre dans la pièce ABC D, qu'elle remplit
presque complètement., et on la fixe au moyen de vis après interposition de mastic au minium entre les bords plats CB et EF; on a ainsi isolé dans le tube manométrique un vo-
lume d'air qui le remplit en entier sous la pression d'une atmosphère, et si on soumet le réservoir à une pression de 2, 4, 6 atmosphères, le volume de l'air sera réduit à et le niveau du mercure affleurera aux traits 2, 4, 6, gravés sur le tube. Ces traits ne sont pas assez apparents pour que le mécanicien puisse les voir facilement ; il est convenable de placer derrière le tube manométrique une planche peinte en blanc et sur laquelle on reporte les divisions. Au moment où l'on met le réservoir du manomètre en
communication avec la chaudière, on peut craindre que la vapeur ou l'eau chaude, pénétrant subitement dans ce réservoir, ne fassent casser le tube. Il faudra avoir soin, lorsque le manomètre sera monté, de verser de l'eau froide dans la tubulure N, de manière à en remplir complétement le réservoir, puis de placer la vis V, après interposition d'un cuir graissé onde mastic au minium. Le tube ne peut plus alors s'échauffer brusquement, et l'on n'a plus à craindre l'accident que je viens de signaler. Le manomètre décrit ci-dessus est très-facile à réparer, dans le cas où il se trouverait dérangé par un accident. Supposons, par exemple, que le tube se soit sali intérieurement, que le mercure ait déposé une crasse métallique. On ferme le robinet du tube qui établit la communication entre la chaudière et le réservoir du manomètre; on enlève la vis V et l'on met l'appareil sous la pression de l'atmosphère; on détache le fond E F et on enlève ainsi le mercure sans qu'il y ait danger d'en perdre ; on essuie l'intérieur de la pièce A B C Davec un linge, on nettoie le calibre intérieur du tube, sans le déranger, au moyen d'un linge fin qui enveloppe une tige de cuivre rouge. On filtre le mercure de la cuvette à travers un linge, ou
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mieux à travers une peau de chamois; on le replace dans la cuvette et on ajuste de nouveau le manomètre comme il a été dit. Pour nettoyer le calibre intérieur du tube , il est important que le petit linge soit attaché sur un fil de cuivre bien doux, ou mieux sur une tige de bois dur ou d'ivoire; il ne faut se servir pour cela ni de fil de laiton , ni de fil de fer : l'expérience a montré que lorsqu'on introduit ainsi dans un tube de verre un fil d'un métal dur, on produit une lésion superficielle, souvent invisible niais qui rend le verre tellement cassant , qu'il se fendille souvent spontanément dans divers sens. Si le mercure parait encore sale après la filtration, s'il laisse une crasse métallique sur les doigts, il faut le purifier par une action chimique. A cet effet on le place dans un flacon en verre, on verse par-dessus quelques gouttes d'acide azotique ordinaire du commerce, que l'on étend du double de son volume d'eau, et on laisse le tout digérer pendant vingt-quatre heures à une température d'environ 600, ou pendant plusieurs jours à la température ordinaire, en agitant de temps en temps ; on lave ensuite le mercure à grande eau et on le sèche. Ce manomètre est d'une construction facile, et il est. très-peu coûteux. Il est à désirer que les compagnies do chemins de fer le fassent construire dans leurs ateliers (1);
elles n'auraient à se procurer au dehors que les tubes
manométriques, tout prêts à être montés. Ces tubes n'au-raient pas mênm besoin d'être gradués à priori par le procédé indiqué page 721, car il est facile de les graduerimmediatetnent , et lorsque l'appareil est monté, à l'aide d'un manomètre à air libre normal. Cette graduation se fera par la méthode suivante, qui servira en même temps pour yérifier ces instruments aussi souvent que l'on voudra. Une petite pompe foulante à air est montée sur un réservoir en cuivre de 2 à 3-litres de capacité ce réservoir, qui est fixé solidement contre un mur, communique avec On manomètre à air libre qui sert de manomètre normal, et par un autre tube on le met en communication avec le (1) M.. Perreaux fabricant d'instruments de preeisiiiii, rue Monsieur-le-Prince, te' U, h Paris , construit de ces manomètres au
de 30 francs.