Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 266]

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HISTORIQUE

Il reste à extraire par les divers puits de la concession de la Pomme, des massifs de houille laissés dans les bâtardes et surtout dans la bourrue. La partie Nord-Est de cette concession, voisine de celle de Montbressieux , est à peu près vierge. CONCESSION DE TRÉMOLIN (24 hectares). Ordonn. du 16 octobre 1825.

Concess. : MM. DucAs et Comp.

Cette concession, qui touche à la limite Nord-

Ouest du terrain houiller, est très-peu importante. On n'y a pas fait de travaux depuis au moins

DES MINES DE RIV E-DE-GIER.

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CONCESSION DE FRIGERIN (35 hectares). Ordonn. du 26 octobre 1825.

Concess. : MM. BÉTHENOD et Comp.

Les travaux de Frigerin sont dirigés dans la bourrue et dans la bâtarde inférieure. La première bâtarde, n'ayant plus que 0m,40 à o",50 d'épaisseur en amont du crin qui traverse les concessions

de la Pomme et de Montbressieux, devient par suite inexploitable. Les puits Sainte-Marie, Saint-Esprit et Sain tJean sont ouverts dans cette concession.

trente ans. Deux puits sont encore visibles à la surface : ce sont les puits Pugnet et Trémolin ; un troisième puits existe aussi à l'affleurement de la bourrue..

Le puits Sainte-Marie (1830) a atteint la bâtarde inférieure à 6o mètres et la bourrue à 92 mètres. On l'a abandonné en 1839 après avoir épuisé tout le charbon qui pouvait y être extrait.

Ce dernier a été creusé en 1839, mais il est

Il communique par la bâtarde avec les deux

tombé sur d'anciens travaux et a été abandonné presque immédiatement. Le puits Pugnet (1785) a 39 mètres de profondeur jusqu'à la bâtarde, et n'a pas été creusé au-delà. Il servait en 1812 à l'aérage des travaux

autres puits. Le puits Saint-Esprit (1833) traverse la bâtarde à 95 mètres et la bourrue à 120 mètres. Ces deux couches ont été exploitées régulièrement depuis

1836. Les travaux de la bourrue sont aérés au

du puits Béthenod (concession de Montbressieux).

Le puits Trémolin date de la même époque que le précédent, et a traversé la bâtarde à peu près à la même profondeur. Les travaux du puits Saint-Joseph ayant rencon-

tré en 1841 les anciens chantiers du puits Puguet , ceux-ci se sont trouvés naturellement asséchés comme nous l'avons déjà dit (voir la concession de Montbressieux).

Cette concession est en partie stérile; les couches inférieures existent seulement à une faible

profondeur le long de la limite Est, où elles n'offrent que de faibles ressources,

moyen de caisses, qui prennent l'air au niveau de la bâtarde et le transportent dans la bourrue. L'air remonte ensuite à l'entrée supérieure et s'échappe par le puits Saint-Jean. Ce système d'aérage est mal conçu ; il vaudrait mieux que tout le volume

d'air entrant par le puits descendit immédiatement jusqu'à la bourrue, et remontât dans la couche supérieure au moyen de caisses bien établies entre les deux entrées. Le puits Saint-Jean (1821) a d'abord été foncé

jusqu'à 90 mètres, profondeur à laquelle une

source abondante força d'interrompre le creusement. Une machine à haute pression y fut placée