Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 250]

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HISTORIQUE

DES MINES DE IIIVE-DE-GIER.

Combes et d'Égarande ne fût instituée, il serait dangereux d'attaquer aujourd'hui ledit massif.

poir de découvrir la bourrue qui existe au puits du Cimetière, et à 292 mètres on trouva le terrain primitif'. Le puits neuf avait bien traversé un petit filet charbonneux d'une épaisseur de quelques

La source recueillie au puits du Cimetière, dans un réservoir situé à 6o mètres du jour, donne 1.600

hectolitres d'eau par 24 heures. il en tombe environ 200 hectolitres au fond du puits, dans le même temps. Quant aux eaux des puits Coste et Thévenet, elles sont extraites par la pompe d'É-

,,arande. 30 Le puits vieux de Pic-Pierre date de t 8 Io; il a été creusé jusqu'à 1 20 mètres, sans traverser aucune veine de houille. En 1812 on pratiqua au rond de ce puits deux galeries à travers bancs, qui rencontrèrent la grande couche presque verticale, à peu de distance de leur entrée. Tous les travaux Furent portés dans l'amont-pendage; mais le gaz inflammable apparut bientôt, et occasionna même d'assez fréquentes explosions, qui firent périr plusieurs ouvriers, dont un gouverneur. Cette exploi-

tation fut abandonnée en 1815. Plus tard on poursuivit le puits vieux ; mais des travaux de re-

connaissance, exécutés en 1828, au puits neuf Pic--

Pierre, dans le voisinage du puits vieux, ayant fait reconnaître que ce dernier se trouvait sur un crin, on suspendit son creusement à 195 mètres. 'Une percée fut ouverte dans le rocher, à une pro-

fondeur de 15o mètres, et rencontra bientôt la

couche par laquelle on communiqua avec le puits

neuf. On a fait ensuite, à un niveau supérieur, deux autres galeries qui servent actuellement au

roulage.

Le puits neuf Pic Pierre a été creusé en 1828, et a atteint la grande couche, en 1832, à 20r mè»

tres , et la bâtarde, en 1833, à 248 mètres du

jour. On approfondit ce puits en 1835 clans l'es-

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centimètres ; niais on y fit des recherches inutiles. Une galerie très-inclinée vers le Nord-Est, et par-

tant de la bâtarde, n'eut pas plus de succès. Le dépilage des couches bâtardes a été achevé en 1841', et il ne reste plus à enlever que la mine droite. Le système suivi Consiste à exploiter par étages successifs, et à s'élever successivement Sue

les remblais. On se trouve maintenant dans 'le troisième étage, auquel conduit une galerie à travers bancs de 4o mètres de longueur. La partie horizontale de la grande niasse du côté de la ville a été facile à exploiter'. La puissance de cette couche, qui était de 3 à 5 mètres , a permis de l'enlever en une seule fois , et assez complétement

pour qu'il reste à peine ;"i de charbon dans les anciens travaux ; niais il n'en est pas de même de la mine droite, où le mur et le toit, se resserrant considérablement, rendent les boisages très-difficiles. Cette exploitation est d'ailleurs d'autant plus dangereuse que le grisou y abonde. On est forcé d'établir des caisses à demeure pour

amener jusqu'au front des tailles fair aspiré par le puits vieux.

Il n'y a pas assez d'eau dans la mine pour subvenir aux besoins de la machine établie au puits

.....

neuf.

.

Le puits du Cimetière comma- procè,.ve.rhat

nique avec le puits neuf Pic-Pierre par une

vis4it;due,avri1

galerie en direction dans la bâtarde. Cette galerie 18 d'aérage n'est plus nécessaire depuis que les travaux des Combes ont éCé mis en communication

t.