Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 230]

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458 En

HIST0111QUE

1842,

l'asséchement des mines voisines avait

permis de reprendre l'exploitation dans l'aval-

pendage, vers le Gier. Le puits de l'Espérance (1825) n'ayant pas rencontré la houille, les travaux d'exploitation, entrepris au puits Neuf par l'entrée supérieure, furent poussés à sa rencontre et firent découvrir, au delà du rejet qui existe entre les deux puits , un fragment de la grande masse occupant le centre du triangle formé par les puits Neuf, de l'Espérance et Saint-Rambert. Une percée au rocher fut donc ouverte au puits de l'Espérance à 178 mètres de son orifice, et en 1827, ce puits communiquait avec le puits Neuf. Une seconde galerie à travers bancs, pratiquée à 21d mètres du jour et dirigée au Sud, vers le Gier, a aussi rencontré la grande couche brisée et sillonnée de crins. Les recherches faites entre les puits de l'Espérance et Saint-Rambert ont donné naissance à une source assez abondante. Son produit, qui est de 600 à 800 hectolitres par 24 heures, devait être élevé, au moyen d'une pompe à bras, jusqu'à la hauteur de l'entrée avant que les travaux du puits de l'Espérance ne fussent mis en communication

avec ceux de Lorette. Le volume d'eau fourni par cette source varie suivant la hauteur du niveau dans les puits inondés du vallon de la Cappe.

5° Couchant. Le puits du Couchant a été creusé en 1833, et a rencontré la grande masse en 1836 à 212 mètres du jour. Des galeries de reconnaissance étaient poussées dans toutes les directions pendant qu'on fonçait le puits jusqu'à la bâtarde, laquelle fut découverte à 245 mètres de

DES MINES DE IIIVE-DE-GIE'R.

profondeur dans le courant de l'année

41'9 1837.

On ne tarda pas à reconnaître la grande couché en amont du crin qui la relève au Nord-Ouest. Les travaux de cette partie de la mine furent mis comme nous l'avons déjà dit, en communication avec ceux du puits Neuf du Champbon ; mais il fallut bientôt les clore à cause du feu. Une galerie

rocher avait été entreprise en aval du même crin, dans le but de rechercher la bâtarde, mais elle n'a donné aucun indice de charbon, et on l'a abandonnée. Il n'y a donc pas de travaux importants de ce côté , si ce n'est de vastes chambres d'éboulement pratiquées au toit de la couche où l'on va chercher les matériaux nécessaires pour combler les vides intérieurs dans le voisinage du au

Gier et du canal.

Les travaux faits dans la grande couche, aux puits Neuf et du Couchant , communiquent entre eux depuis quelques années. Le puits Neuf aspire

l'air venant des puits du Couchant et de l'Espérance.

Une source s'est déclarée, en 1837 , dans les travaux du Nord, au contact de la grande faille qui rejette les couches vers le puits Château. Divers jaugeages ont donné de 500 à 700 hectolitres pour le volume de cette source, lorsque le puits Bourret (concession du Gourd-Marin) était inondé jusqu'à 130 mètres de son orifice; mais ce - volume a diminué sensiblement au fur et à mesure que les eaux se sont abaissées dans les puits Bou rret et Château (Sardou), et la source a même disparu presque complétement depuis que ces puits sont asséchés.

Les bâtardes ont la même allure aux puits du Couchant qu'à celui de Grézieux (concession du Tome XII, 1847. 3o