Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 216]

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nisTOBIQuE

La grande masse existe aussi sous le puits Olympe; mais son irrégularité et la mauvaise qualité de son charbon ont empêché jusqu'ici d'approfondir ce puits. Il conviendrait peut-être d'ouvrir un nouveau puits à l'Ouest du puits Olympe pour explorer la partie de la concession où il n'a été fait jusqu'ici aucunes recherches. On ignore aussi quelles ressources peut offrir la portion de terrain contiguë aux concessions de Collenon et de la Cappe.

Le puits Henry est en très-mauvais état, et il faudra y faire des réparations assez coûteuses lorsqu'on voudra le remettre en activité. L'entretien d'eau peut être réparti comme suit Des puits du Télégraphe et Saint-Irénée. 1.200 hectol, Du puits Henry. 1.200 Pompe du faux puits. 1 200 Total

3.600

CONCESSION DE LA GRANDCROIX (221 hectares). °Mena. de 1824 et de 1841.

Concess. : MM. BÉTHENOD et COmp.

Il existait au commencement de ce siècle 4 puits au territoire de la Grand-Croix

Ceux de la Roue, Fournas , Neuf et Charnu. On a ensuite creusé successivement les puits Mon-

tribout , Frontignat, Burlat .et Saint-Paul. 1° Le puits de la Roue n'avait que 8o mètres' de profondeur. Il n'atteignait pas la couche et ne servait qu'a épuiser les eaux. d'anciens travaux supérieurs, avec lesquels il se trouvait en communication par une galerie de Io° mètres ; 2° Le puits Fournils découvrit la grande couche en 18o4 , à 90 mètres du jour; ce puits , qui communique avec le puits Neuf, a servi à l'extraction

DES MINES DE RIVE-DEGIER.

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de la houille jusqu'en 1836. A cette époque, on y a placé des échelles, et depuis il ne sert plus qu'a l'entrée et à la sortie des ouvriers. 3° Le puits Neuf a été ouvert en 1804. Il a atteint la grande couche en 18o6 ,à10r mètres de profondeur, et la batarde en i835, à 137 mètres. L'extraction a été dans l'origine très-active au pui ts N eut'. Malheureusement les travaux y étaient

faits sans aucun ordre, et ont compromis gravement l'avenir de cette mine. C'est là que la grande masse atteint son maximum de puissance (20 mètres). Cette belle couche a été sillonnée en tous sens par des galeries dirigées tantôt au toit, tantôt au mur, de sorte que le charbon ne présente plus aucune ténacité. On ne peut plus extraire que

du menu, et on a à redouter des incendies et des éboulements. Il est donc indispensable de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les accidents qui pourraient porter atteinte à la sûreté des ouvriers et à la conservation de la mine.

On a exploité pendant plus de 15 années par éboulements. Il est bientôt résulté de ce détestable système des échauffements dans toute la mine de houille, et il a fallu fermer la majeure partie des travaux. Presque partout, 4 à 5 chantiers ont passé les uns sur les autres et se sont croisés en tous sens. Les vieux bois sont si nombreux etsi enchevêtrés les uns dans les autres, qu'on

a peine à reconnaître la direction que suivaient les anciennes galeries. Il y a beaucoup de corrois dans la mine, et cependant la mauvaise odeur se fait toujours sentir. On est forcé de n'amener qu'une faible quantité d'air dans les travaux, où règne par suite une chaleur excessive. Deux pi-