Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 335]

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MINÉRALOGIE. (EXTRAITS.)

82,04 Federerz . 13,46 Mispiekel

.

.

(Pb' [Fb, As]).

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(Fe As -I- Fe S2).

4,34 Argent rouge. (Ag' Fb).

NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. D'AUBUISSON DE VOISINS, INGÉNIEUR EN CHEF DIRECTEUR DES MINES;

Pdr M. DE BOUCHEPORN, ingénieur des mines.

88. Sur la ZYGADITE ; par M. A. Breithaupt(Ann.

de Pogg., t. LXIX, p. 441-) Ce minéral vient de la mine Katherine-N eufing, près Zellerfeld, dans le Hartz. Son éclat est vitreux, et de plus légèrement nacré suivant les faces de clivages. Sa couleur est d'un blanc-rougeâtre ou jaunâtre; il est légèrement translucide. Sa dureté =-.7 à 7 1/2; sa densité est de ,5ui à 2,512. Il parait cristalliser en prisme rhomboïdal droit sous un angle d'environ 136°; tous ses cristaux so nt tabulaires et hérni tropes, comme l'indique

lafig. 41, Pl. XVI. L'hémitropie est parallèle àla face P. Les faces M sont assez brillantes, tandis

que les faces T sont mates et peu nettes. Ces

cristaux ont un clivage facile parallèle à la face P; leur cassure est esquilleuse.

Une analyse qualitative, due à M. Plattner, a montré'que la zygadite était un silicate anhydre d'alumine et de lithine.

Il y a déjà plus de cinq ans que le corps des

mines a perdu en M.d'Aubuisson l'un des ingénieurs

qui l'ont le plus honoré par leurs travaux, et dont la vie a été le plus constamment , le plus utilement laborieuse : la longue carrière scientifique qu'il terminait datait du commencement de ce

siècle, et n'avait pas interrompu depuis lors un seul moment son activité, toujours dirigée vers des oeuvres d'une utilité positive. Le corps des mines, où il laissait d'anciens amis, de plus nombreux appréciateurs , et qui comptait son nom

parmi les plus dignes d'être conservés, ne pouvait manquer de consacrer à son souvenir une page de ses Annales : ce triste mais honorable devoir nous a été réservé, à nous qui avons eu la douleur de lui fermer les yeux, et, malgré ce qu'il peut avoir d'amertume, ce serait encore une sorte de soulagement pour. nos propres regrets, si nous n'y craignions notre insuffisance. Il eût appartenu en effet plus dignement à d'autres ingénieurs placés en avant de nous dans la carrière et qui connaissaient M. d'A.ubuisson depuis plus longtemps, d'apprécier les ouvrages qu'il a légués; les services qu'il a rendus à la science et au corps. Nous l'essaierons cependant, soutenu au moins par cette pensée, que nul ne pouvait parler de lui avec les

Tome XI, 1847.

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