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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE
le sommet supporte un mince dépôt de fragments de micaschiste et de quartz. C'est un lambeau du terrain détritique porté à ce niveau élevé lors du soulèvement du Kalamo.
Lafig. 5, Pl. IL
donne une idée de la forme caractéristique de la montagne. C'est une vue prise d'un point voisin de la ville ancienne de Milo.
En passant à l'étude de l'extrémité N.-O. de Me, on voit le groupe des de trachyte limité à l'est par les terrainsmontagnes tertiaires qui s'élèvent à une soixantaine de mètres au-dessus de la mer, au nord du débarcadère. Si l'on traverse cette direction , on marche constammentl'île dans sur les couches de tuf ponceux , laissant à droite les trachytes et les roches modifiées, leur cortége accoutumé. On rencontre à un kilomètre environ du port un petit cône de trachyte avec du gypse impur et des roches alunifères tuf se relève circulairement. Aautour desquels le quelque distance de la mer, sur le rivage septentrional, le terrain tertiaire a une grande puisSance, et de profonds ravins y sont creusés. Il y a dans cette un beau gîte de fossiles d'où proviennentrégion ceux que nous avons cités plus haut. Les détails dans lesquels nous sommes entré sur la constitution générale du terrain, nous permettent d'abréger cette description locale. Le tuf se présente en ses nombreuses il est couronné par le calcaire variétés, là encore ceuses de couleur jaunâtre. Les et les roches silicouches en sont à peu près horizontales. Toute la côte de l'Argentière est ainsi formée. Les jusqu'en face strates se relèvent légèrement vers l'un des promontoires, situé vis-à-vis de l'Argentière et qui présente un trachyte divisé en masses prismatiques.
Extrémité INT,O. de File.
DE L'ILE DE MILO.
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Si l'on suit, à partir de ce point, une direction Entre les Ces de fossiles e t Milo.
N.-0., en s'élevant .lentement au-dessus-du rivage, on atteint des trachytes brisés, contre lesquels s'appuient à un niveau inférieur et jusqu'au bord de la mer, des ponces et d'autres roches vol-
caniques, imprégnées d'une petite quantité de soufre. Au milieu de ces roches est un gisement assez considérable de cimolithe. On l'exploite comme terre à foulon. On l'emploie, en guise de savon, pour nettoyer le linge et aussi pour blanchir les murs. Les buttes trachytiques se suivent jusqu'à Milo (Palaeo-Kastro), et toutes les, montagnes qui bordent la mer sont de cette nature. Dans toute cette
Traellyte de Milo.
région, le terrain tertiaire qui se montre en lambeaux isolés n'a qu'une faible inclinaison. Le massif culminant de cette puissante formation a une forme conique. A ses pieds repose la ville actuelle de Milo. Dans les environs de cette ville , les vallées ou-Terrain tertiaire vertes au-dessous du trachyte présentent en certains des environs. points des ponces et des masses bigarrées de tuf, recouvertes de lambeaux du terrain tertiaire dans une situation inclinée. Il ,est à remarquer que les
couches régulières qui bordent le trachyte , sans reposer sur lui, se relèvent généralement vers le
massif de cette roche éruptive, tandis que les portions isolées du même terrain, situées à des niveaux plus élevés sur le trachy te lui-même, sont
dans une situation presque horizontale. Ce fait s'explique bien par la suppnsi Lion que le trachyte,
en perçant la croûte des terrains tertiaires, a soulevé verticalement certaines parties du terrain neptunien, détachées de la formation principale,