Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 4]

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SUR LA DISTRIBUTIM DE L'On

environs deBale, leur poids moyen peut être évalué près de à 6 kilogrammes; près de Brisach , à 2',5 Goldscheuer, à Wittenweier, à ik,5, et prèsde

Chaque jour le Rhin travaille à modifier son certaines parties de ses rives; de rrissementsntduRhin'etdes BI en corrodant

Disposition du

de gravier qu'il formé dia- là ta formation de ces nombreux bancs atte

que Jour

et îles, entre lesquels il se partage. Les atterrisse-à ments de gravier vont ordinairement se former quelques centaines de mètres au-dessous de la rive du de la destruction de laquelle ils proviennent, et côté dont s'éloigne le thalweg. Malgré les travaux dont une partie du cours du fleuve est bordée, ces changements journaliers da Rhin sont considérables et quelquefois très-rapides;

depuis les temps historique-s, ils se sont opérés dans

une zone qui, de Bâle à Vieux-Brisach , a 4 à 5 kilomètres de largeur ; entre cette ville et Manbeim ses excursions se sont faites sur une zone probablement plus large encore.

Il serait hors de propos de s'étendre sur ce sujet, les dépôts anciens et les dépôts modernes du Rhin devant former le sujet d'un travail spécial.

'Région aurifère

L'or a été exploité dans quelques parties du

.dunnursduRhin. cours supérieur du Rhin , au-dessus de Constance,

entre autres près de Coire et de Mayen frld (1); aux environs de Waldshut, non loin du confluent

de l'Aar, ce métal a été aussi extrait du lit du fleuve

à plusieurs époques; mais c'est surtout de Bâle jusqu'à Mannheim , c'est-à-dire sur une longueur d'environ 250 kilomètres, que le Rhin est régulièrement aurifère. Un ancien auteur (2) cite aussi

D'ANS LA PLAINE DU RHIN.

Mayence comme une'des villes aux environs desquelles on a exercé l'orpaillage. Le fleuve n'est cependant pas également riche Quelques dans toute l'étendue de la plaine qui porte SOD P!°it,al°

environ e sont

nom. A partir de "VValcIshut, jusqu'à 15 kilomètres dtriesseinailltit'slteneï au-dessous de Bâle, il ri y a pas de lavage, Vie"-Bris"b'

le courant du fleuve y est trop rapide pour permettre aux paillettes d'or et au sable de moyenne grosseur de s'accumuler au milieu des cailloux; dans les environs d'Istein , puis dans les banlieues de Nieffern sur la rive gauche, de PetitKembs et Rheinwiller sur la rive droite, on rencontre de' temps à autre des orpailleurs. Aux environs dé Nambseim , de Geisswasser et de Vieux-Brisach, le gravier est quelquefois trèsriche, mais sa richesse est fort irrégulièrement disposée.

C'est principalement plus bas, à partir' de Rhi-

L'exploitatien

non et de Wittenweier, c'est-à-dire à environ %autre:Jr toc, kilomètres de Bâle- que les exploitations ont conicentréte Rh nau e enatreDx toujours été nombreuses, et elles se sont parti-land. culièrement concentrées depuis quelques kilomètres à l'amont de Kehl , jusqu'à Daxland , près Carlsruhe.

Partout où le fleuve ne roule plus de gros

gravier, comme entre Spire et Mayence, l'or pa, rait être extrêmement rare. Le régime du cours

du Rhin considéré entre le lac de Constance et Bingen, qui est favorable 'o la fixation des pail-

lettes d'or, est donc celui de la, partie moyenne où les atterrissements se composent d'un mélange de sable et de gravier. Des deux côtés du Rhin, le sable est également

Thurneisser. Von lialten, warmen, Iniacrischen,

6, cap. I. und metailischen Wassern ; Thurneisser. Néme ouvrage.

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1,1) Kachel. Mémoire cité plus haut.