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GISEIViEST'S. DÉ SEI.
édition de Léon l'Africain donnée en i556.
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Taaudeni.
Heeren le place de hiétue sur la carte qui accompagne le volume que j'ai souvent cité, et qu'il a publié en René Caillié, parti de Timbèktou pour se rendre à Tafilet, apprit, en passant aux puits de Télig (Tlir') , le 27 mai 1828, après 23 journées de marche . qu'il se trouvait à une petite distance d'importantes Mines de sel. « Plusieurs personnes
(de la caravane) allèrent, dit-il, à Tottdeyni
(Taoudeni), qui se trouve , selon les gens de la caravane, à moins d'une demi-journée à l'ouest des puits de Télig. C'est de cette petite ville que l'on tire tous les sels qui s'importent à Temboctou, à Jenné (Djenné) , et de cette ville dans tout le Soudan. Les mines de sel, m'a-t-on dit, y sont à 3 pieds 1/2 ou 4 pieds de profondeur au-dessous du sol, et par couches très-épaisses on le tire par blocs , puis on le seie en planches chargement des )) dans les dimensions propres au bêtes de somme (1). » M. Carette place Taoudeni, 1° au S.-S.-E. de
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Dail.
M. le colonel Paumas qui , en suivant le mode Winterrogation employé par M. Curette, a publié un travail analogue, indique, Sbus le 28e parallèle, une mine de sel que les Arabes lui ont désignée sous le nom de Datt. Cette station se trouverait ainsi à plus de 162 lieues au nord de Tegaza ; elle se trouverait, au moyen d'un détour, sur la route de Timimoun à Timbektou, etnous allons voir de (1) Journal d'un voyage à Temboctou ,et à Jenné dans l'Afrique centrale, par fiené Caillié, t. il, p. 404, in* de l'imprimerie Royale 1830.
DE L'ALGEBIE.
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suite pourquoi les caravanes fbnt ce détour. M. Paumas esquisse rapidement le tableau d'une caravane qui part -de Timimoun , ville du Sahara peu éloignée de 'hi 'frontière du Maroc : 4 Cette masse mouvante, dit-il , à laquelle les A'rib, les Daou Belal, .les Ouled Delim, les Djakana, les Ouled Sidi Cheik, etc., ont loué des chameaux
de transport, soit à prix d'argent, 8o douros de » Timimoun à Timbek'tou , soit moyennant une part dans les bénéfices , fera la boule de neige sur la route. En .passant à Datt, elley prendra d'immenses quantités de sel gemme (1). »
Voici la première fois que ce dépôt de 'àel: gemme est indiqué. Il est peut-être un de Céltïï qui faisaient dire vaguement à Hérodote que licJ. tertres de sel gemme se prolongeaient, dans les' sables du désert , jusqu'aux colonnes d'Hercule. Alouys de Cadernoste, auquel ,j'ai emprunté' Iles du cap tout à l'heure les premiers renseignements connus ver I'
sur le sel gemme de Tegazza, entreprit une se-. coude navigation en 1456 (2) , navigation relise, puisqu'elle le conduisit à la découverte dés iles du cap Vert Il reconnut que ces îles,étai riches en sel (3). Les voyages postérieurs Ont Or faiternent 'confirmé ces indications pour l'Itécer Sel., San Yago et 31 ayo dép.ôts de:»Sel de
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ce groupe d'îles paraissent 'ekinsiltrqables. Le Sahara algérien, p. 299 et 300; in-8, Paris, 1845..
Il raconte qu'il partit de Lagus, près du cap Vincent (côte de Portugal ), au emnmenceme nt de juillet 1456. peuxiMne Navigation de. .Aloitys de Caclornos'te,-,; eninprise dans le recueil intitulé: Description de l' A fripe, tierce partie du, monde, p. 444; in-folio., Lyon; 1556.
AIae.trun, Géographie universelle, t. X. p. 700 ct 702; in-8, Paris, 1837.
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