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REMARQUES SUR LA CRISTALLISATION, ETC.
Quand deux lames hémitropes , parallèles à deux arêtes différentes du Rhomboèdre, se croisent, leur rencontre se manifeste à l'intérieur du cristal par une ligne droite d'un blanc mat. Examinée à la loupe, cette ligne paraît composée de cavités irrégulières. Il n'est pas difficile de démontrer qu'une face de jonction symétrique, par rapport aux deux lames, ne s'accorderait pas avec leur système cristallin ; il doit donc rester des vides qui font de l'intersection de ces lames un tube creux, quelquefois assez large pour qu'on puisse y faire pénétrer du mercure. Il semble assez naturel de généraliser le résultat des observations précédentes et d'en conclure que
les joints supplémentaires d'Haüy ne doivent plus être comptés parmi les clivages naturels du spath calcaire. Considérera-t-on comme un effet du même genre les faibles indices de clivage qu'on
a signalés parallèlement aux faces et à la base des prismes hexaèdres? Aucune observation n'y autorise; on remarquera seulement que ces faces sont au nombre de celles suivant lesquelles on connaît des hémitropies.
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-e=a
ANALYSES De substances minérales. ( Extraits. ) ( TRAVAUX DE 184P,)
Sur l',EscayNurE ; par Hermann. ( Journ. f.
pract. chem., XXXI, 89.)
Hermann, qui a analysé une véritable fEschy'lite de Itliask , et qui a trouvé des résultats tant
différents de ceux obtenus précédemment par Hartwall , pense que l'échantillon essayé par ce dernier était un minéral voisin de la polymignite. Chauffé dans le matras, l'oeschynite de 1Vliask
donne un peu d'eau et des traces d'acide fluorhydrique. Au chalumeau, il bouillonne comme l'orthite et devient brun de rouilK Avec le borax, il donne assez facilement une perle jaune à chaud
qui devient incolore par le refroidissement, et qui, au feu de réduction et avec addition d'étain, devient d'un rouge de sang. 11 se dissout difficilement dans le sel de phosphore en donnant une perle incolore, qui, au feu de réduction, surtout
lorsqu'on ajoute de l'étain, devient d'un rouge améthyste. Avec la soude, la poudre s'agglomère sans entrer en fusion complète. Ce minéral n'est pas attaqué par les acides mi-
néraux étendus; l'acide sulfurique concentré ne l'attaque qu'en partie. Il a été analysé par la fusion avec le sulfate acide de potasse.
Sa densité = 5,o8.