Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 154]

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APPLICABLE AUX LOCOMOTIVES.

DÉTENTE VARIABLE

que la machine était mieux frayée, que les par.. ties du mécanisme étaient mieux chauffées dans la seconde partie de l'expérience que dans la première; mais nous pensons qu'il tient surtout à une plus forte dépense de combustible, 2k,64 par kilomètreà la descente, 3",81 à la-montée, soi43 FJ.-0/n de plus dans ce dernier cas. Nous apprenmns, en-effet , par les indications de la ba-

minant de la forêt de Lutterbach. Il y a donc tout lieu de penser que l'on eût obtenu des con-

avait

C'est .àfin de placer le Véloce danaleS'enndilions habituelles des locomotives employées sur les chemins de fer d'Alsace, qu'on a fait l'expérience du 26 novembre 1844. , Ici les circonstanceernétéorolOgiqueSejt'éteun

puissance de la machine

augmenté dans la seconde partie de l'expérience, puisque la force élastique de la 'Vapeur dépassait généralement 4 atmosphères, tandis que dans la première partie, elle a varié souvent entre 3 et 3 3/4 atmosphères. Enfin , nous savons aussi qu'a la montee,1 la ._vapeur a moins agi par expansion qu'a la' descente., ';ieà- deux relevés ci-dessus nous en fournissent la preilve. Il est itAéressant de comparerees résultats aux

consomrnatonds ko.comotives,uordinaires traînant des charges d'environ 4o tonnes avec une vitesse moyenne de 35-kilomètres à l'heure.sta4 tionnements non compris, sur les cli'enns de d'Alsace. En de telles conditions, les meilleure

machines, du systèrrie Sharp Roberts«Wdétente par

avance du tiroir, ont brûlé moyennement5.77

kilegrar.SrfieS'ile'Ciike- par kilomètre_ pendant le, nibis-à&dovembre 1844. On voit donc que,,mêin' e

ec'-la forte Cliarge de 103 tonne; àfiiiSiommeektrêmement.peu,,ptiislitip`US'irou- une 'Moyenne de 3',2 2 Mis nous voyons aussi qu'ave'CTIÉgiétle Cha're

weiniàbrnmation dé coke s'accroiti4idement , quand, l'effort à viricre augmente ,: quand. par êxempl il faut marcher sur une rampe même. faible comme celle de Strasbourg, au point el.

sommations encore plus fortes, si l'on avait exigé du Véloce la vitesse moyenne de 44,6 kilomètres à l'heure à laquelle on a soumis I.'Espérariée de M. J.-J. Meyer:, 'en octobre 1842, sur la même ligne, mais avec une moindre charge» DEUXIÈME EXPÉRIENCE.F,

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noint9T

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peu 'm'oins favorables, dansla"prernière partie

surttnit,Ocar il faisait plus froid niais' le vent,n'a pas. été 'plirS gênant e& dans Pexperienceddâl; firlal -éri sorte que soreinfliiene& Miel& réstiltat 9,1[) àpïn,étiâblé. Wés" -Xta'&4isornmàtimi moyenne de_coke'É'etilb- Consommation mètre, a été de 11%32, nOn comprii-rallum44;`-'ét deoc nniDA deinpris. 19"°') wP 9') "'9619h 8101kidéllêtréAatig: le vrai, ntitiklfei'dns 'ô-Me Itein" Ltiè! r§à telt 'faire suppiiiièr '?)'essi"i'àd111grammes de coke d'allumage 'W'i.iietirale,9dg.',8,Q kifortiètreS Sedlenriefiti, `Mais

conleiit9de*-

duire cette.,quantité dans la proportion du tra911 ordinaire d'es locomotiàs qui était-156 kilorrie-

tres par jour en noveinbre dernier. Si un allumage de r 20 kilOgrarnmes suffisait ànn parcours

de 156 kilomètres, iparcours de 86 kilomètres n'en a pour-Swipart que 58 kilogrammes; dès lo\rà

la consommation moyenne, allumage comp ne sera plus que 3",80. -

Enfin il ne faut pas etettre que parmi le coke