Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 68]

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134 NOUVEAU SYSTÈME DE RENVOI DE MOUVEMENT

Développement

de l'attirail.

mités de cette galerie donnait nécessairement lieu à un coude de 900. Il y en avait un de 18o au-dessus du point d'attache supérieur de l'attirail. Enfin, pour éviter les plateaux de base des machines et ramener l'attirail contre un des côtés du puits, il avait fallu admettre un dixième coude de / 76°. Le tracé du parcours de l'attirail comprenait, partir du point d'attache supérieur, trois parties bien distinctes I° 177 mètres naturellement contenus dans un plan vertical ; 2° 384 mètres qu'on s'était étudié à faire rentrer

dans un même plan, dont l'inclinaison sur l'horizon se trouva être de moins de i'; 3° 25 mètres de partie ayant la pente du filon, Force motrice disponible.

en ce point (72°), et aboutissant aux pompes. L'excès de poids de la tige en bois sur le balancier hydraulique, qui pouvait devenir disponible pendant la descente du piston moteur (en ouvrant complétement la valve, d'émission partiellement fermée à l'ordinaire), cet excès de poids sur lequel on comptait comme force motrice, devait être de 3.250 kil, environ suivant le mémoire déjà cité ; mais on a eu lieu de reconnaître plus tard qu'il est considérablement plus élevé. La course du piston moteur était comprise entre

"',75 et 1-,0o; la vitesse entre 2 1/2 et 3 coups par minute. Effet utile nécessaire.

Quant au volume d'eau dont on avait à se rendre

maître, il variait, avec les saisons, de 384 litres à 750 par minute, et, comme il s'agissait d'explorer, dans la profondeur, un reste de 'massif métallifère, dont on craignait la fin, il importait que

les nouveaux moyens d'épuisement donnassent lieu à la moindre perte possible de force, afin

AVEC CABLES EN FIL DE FER.

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qu'on eût la faculté de pousser l'exploration le plus bas possible.

La plus stricte économie était d'ailleurs commandée plus impérieusement que jamais, par le

Sujétions

du projet.

peu d'avenir _probable de cette exploration. Par suite de différentes sujétions, la partie verticale de l'attirail dut se trouver dans le compartiment du puits consacré à l'extraction, sans'pouvoir être logée dans l'un des angles ,et la galerie choisie pour le passage de la partie horizontale., était sinueuse, médiocrement large et devait 'rester libre à la circulation des hommes. Ces deux conditions commandaient

i° d'éviter les assemblages nombreux dont les saillies auraient été, dans le puits, une cause de gêne intolérable; 2° de réduire au minimum possible le volume de l'attirail, ainsi que celui des supports nécessaires dans la galerie. De là vint l'idée de faire usage de câbles en fil on adopte lest de fer pour les différentes parties de l'attirail com- de fer pour coustruire rattirail.

prises d'un coude à l'autre, idée qdi parut satisfaire à toutes les conditions du projet et qu'on

adopta. Restait à prendre un parti au sujet des coudes. Or, l'abondance des eaux à épuiser et la course limitée qui était disponible ,'Obligeaient û réduire le moins possible l'amplitude de cette course, sous

peine de rendre nécessaires des dimensions de corps de pompe impraticables. De sorte que, ayant admis d'aussi nombreux coudes qu'ori_avait

jugé à propos .de le faire, pour éviter un percement direct de près de 400 mètres, il fallait absolument renoncer à l'emploi ordinaire des leviers