Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 67]

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133 132 ESSAIS COMPARATIFS DE TIRAGE A LA POUDRE.

Économie : 3fr.,18 pour 76 coups, soit 0fr-,042 par coup et Io centimes par journée d'ouvrier. Nous obtiendrons à peu près le même résultat pour la série C. Nos.,essais relatifs aux deux séries B et C font donc reconnaître deux économies distinctes (main d'oeuvre et poudre) qui, réunies, en forment une totale de 12fr-,5op.ioo (moyenne de i et8 p.ioo), dans laquelle figure celle relative à la poudre, évaluée à oii.,o42 par coup de mine ou à ofr.io par journée d'ouvrier. L'odeur produite par la combustion des fusées

ne nous a pas paru désagréable ; le volume de fumée, après l'effet du coup de mine, n'est pas sensiblement augmenté, l'aérage a toujours été très-bon et constamment le même pendant toute la durée de nos expériences. En résumé , l'emploi des fusées de sûreté an-

glaises présente , sur les deux systèmes dont nous avons fait l'essai , les avantages suivants

i° Sécurité complète pour la vie des ouvriers mineurs, avec un bourroir en fer, dont la partie inférieure serait terminée par une rondelle en cuivre; 2° Économie dans la dépense de main-d'oeuvre et dans la consommation de la poudre ; 3° Économie de temps. Par l'application de ce procédé au foncement des fosses, et surtout dans les carrières à ciel ouvert, où l'on emploie de grandes charges, on

doit arriver à une économie en poudre et en main d'ceuvre supérieure à 15 p. oo ; telle est notre conviction.

NOTE Sur un nouveau système de renvoi de mouvement, avec câbles en fil de fèr pour l'attirail et poulies, au lieu de verbocs , clans les coudes horizontaux. Par M. PERNOLLET.

A. la mine d'Huelgoat , on a eu à établir, sous

terre, un attirail de renvoi de mouvement,

Retiyoi

de de mouvement.

près de 600 mètres de développement total., pour faire agir des pompes, au sol de la galerie la plus profonde et à 400 mètres environ du puits où se trouvent les machines d'épuisement. L'emprunt de mouvement devait être fàit aux machines à colonne d'eau et l'on se proposait d'utiliser, comme force motrice, l'excès de poids de la tige en bois de l'une de ces machines sur le balancier hydraulique (Voir Annales des Mines, 3' série, tome VIII). On s'était décidé à attacher l'attirail de renvoi à l'extrémité supérieure de la tige du piston moteur. Cet attirail devait ainsi s'élever d'abord hors du cylindre moteur, pour descendre ensuite dans le puits jusqu'à 155 mètres au-dessous des machines et, de là, suivre une galerie, jusqu'à la latitude des travaux d'approfondissement projetés. La galerie, bien que rectifiée partiellement, à Tracé du par l'aide de deux percements faits exprès pour le pas- cours .de Iattisage de l'attirail, présentait encore, sur un déve- "il. loppement total de 384 mètres, 6 coudes de 14o à 170° d'ouverture. En outre, chacune des extré-