Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 216]

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214 le mouvement de cet appareil d'addition à la machine. L'on voit que le Balancier T est levé jusqu'auprès du reservoir S, et qu'en montant il a rencontré la piece verticale Z. qui a élevé celle Y et en même temps la bande X. alors il tombe de l'eau dans la caisse T, attachée à l'éxtremité du même balancier qui par là se trouve très chargé, eû égard à la difference des leviers a W et WT, et soulage l'éffort que les chevaux ont à faire en ce moment où il s'agit de lever par la croix tout le train des tirant avec la colonne d'eau contenüe dans la pompe R. Aussitôt que la caisse T descend, la bonde se ferme par son propre poids et la caisse U monte à son tour et va se remplir d'eau comme la premières, mais suivant celle cy jusqu'à son arrivée sur la cheville 8C, elle a une soupape à sa partie inferieure qui s'ouvre en venant se poser sur la dite cheville, et l'eau s'écoule alors le Balanciers devenu plus leger n'a plus que le poids convenable pour faire équilibre avec celui des tirant et des pistons. Cette machine ayant pour moteur de l'eau et 4 chevaux, eleve de 18 toises de profondeur par deux repartitions de pompes 568 pieds cubes d'eau en quatre heures, ce qui fait un [poste?] pour les chevaux elle est certainement moins dispendieuse que la precedente et son éffet servis beaucoup plus considerable si les ovales n'éprouvaient pas un

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