Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 214]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

212 On voit que les machines à chevaux sont très dispendieux, aussi ne doit-on en faire usage que dans le cas qu'on ne puisse se procurer de l'eau à la superficie de la terre pour faire mouvoir des machines hydrauliques qui coûtent moins d'entretien et dont les éffets sont beaucoup plus puissants. Il est possible d'employer en même temps [illisible] et des chevaux pour faire mouvoir les piston des pompes, nous avons vû une machine de cette espèce aux mines de Schewnitz en Hongrie rapporte dans le tôme seront de nos voyages metallurgique et comme on peut en faire l'application dans nos mines de France, je pense qu'il ne sera pas [illlisible] d'en faire le détail on en verra le plan et le profil sur la huitème planche : la figure premiere en est le plan et la figure, deux, le profil. A, murs qui forment une espece de cave [illisible] desquels est un fort plancher B sur lequel marchent les chevaux, C, le puits. D arbre vetical tournant sur son pivot, comme celui d'une machine à molette E et F deux ovales, de six pieds dans leurs plus grands diametre, de deux pieds de larjeur et de cinq pouces d'épaisseur, cerclés de liens de fer. G, H deux pièces de bois horisontales ayant leur centre de mouvement en I. Les deux tirants KL boulonnées à ces deux pièces repondent aux deux demi croix MM ayant leur centre de mouvement en N. Les bras de levier se noyent en O,O, on y attele les chevaux. P sont les tirant qui descendent.

ECOLE DES MINES de Paris BIBLIOTHEQUE