Cours d'exploitation des mines, [professé à l'Ecole royale des mines en l'Hôtel des Monnaies de Paris durant les années 1780]. [Page 126]

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|126 |de 10 toises de profondeur qui descend en B sur la galerie BC qui a son embouchure au pied du côteau AC il est certain qu'en hiver la clolonne d'air atmospherique CD qui a pour baze l'embouchure C de la galerie et qui est au terme de la glace, est plus dense que la colonne d'air contenue dans le puit AB supposée à 10 degrés au dessus du même terme de la glace, alors la première doit donc naturellement, en pressant en C deplacer tout l'air contenu de C en B dans la galerie de même que celui du puits BA et le tout sortis par la partie superieure de ce puits et être incessamment remplacé par de l'air frais qui à mesure qu'il si rechauffe dans le souterrein, doit continuer à sortir par la même ouverture ; voilà donc une circulation bien établie de bas en haut en temps froid. |Dans les chaleurs au contraire la colonne d'air renfermée dans le puits AB et qui est à 10 degrés du thermometre tandis que celle CD éxterieure est à 20 la premiere comme plus dense doit faire ceder la seconde et tout l'air contenu tant dans le puits que dans la galerie, doit sortir en C et être remplacé par une colone atmospherique qui se precipite de 1 a B et oppere la circulation de haut en bas, il en serait ainsi dans des souterreins d'une très grande étendues. |La theorie qui vient d'être exposée | |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque