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CHIMIE.
38 3 sentir au moins pendant trois années. Des lors ces
de fer réagit sur le chlorate qu'il change en sulfate en se transformant lin-même en sous-sulfate
sels pourront venir en aide aux contrées qui ne produisent pas assez de fumier ; car en admettanl
E XTRAITS .
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insoluble. Sur le CYANOFERRURE DE POTASSIUM; par
d'Erd., t. XXX, p. 13o.) Le fer, le zinc, la plupart des métaux, même l'argent, le soufre, le phosphore, l'hydrogène à l'état naissant , l'éther, l'alcool et beaucoup de substances organiques , ramènent plus ou moins M. Schcenbien.
promptement le cyanoferride de potassium à l'état de cyanoferrure ; la décomposition parait exiger le contact de l'air, et elle est accompagnée d'un dégagement sensible d'ammoniaque. Au contraire l'oxygène, à l'état naissant, ainsi que les peroxydes, tels que ceux de plomb et de manganèse, changent le cyano ferrure en cyanoferride, tout comme le fait le chlore.
Sur quelques expériences relatives à l'emploi de l'engrais liquide et des SELS AMMONIACAUX pour jertiliser diverses cultures, et sur la compression de champs de froment et de
prés avec le rouleau des chaussées ; par M. Schatteumann. (Comp. rend. de l'Acad., t. XVII, p. 1128, et t. XVIII, P. 14.)j
D'après ces expériences, 400k de sulfate ou dIvdro-chlorate d'ammoniaque suffisent pour fumer un pré de telle sorte que celui-ci produise deux fois autant de foin que s'il eût été abandonné à luimême; la végétation est tout aussi vigoureuse la seconde année que la première et je ne doute pas que l'emploi des sels ammoniacaux ne se fasse
que 400 kil. de sels à 6o fr. le quintal métrique, faisant 240 fr., fertilisent la culture d'un hec-
tare pendant trois années, la dépense annuelle ne serait plus que de 8o fr., qu'une production plus abondante couvrirait avec usure. 11 faut employer les sels à l'état de dissolution
marquant 1° à l'aréomètre et qui se trouve en contenir 2 kil. par lob litres.
j'ai employé simultanément les eaux d'une fosse d'aisance à 4 degrés, saturées par le sulfate de
fer ou l'acide sulfurique, et j'en ai obtenu des effets analogues à ceux des dissolutions d'autres sels ammoniacaux. Ces sels, même à forte dose, ne produisent pas
le moindre effet sur la luzerne et sur le trèfle. C'est une exception radicale; mais la seule que j'ai rencontrée dans mes expériences. Au contraire,
l'effet est des plus considérables sur le froment, l'orge et l'avoine, et si l'on ne ménage pas convenablement la dose, la production en paille est excessive et l'on obtient beaucoup moins de grains. Au mois d'octobre j'ai fait passer un rouleau compresseur de eu.3o de longueur sur im.3o de diamètre, et du poids de 3.000 kil., une seule fois sur un champ de froment de 230 ares. Ce froment était levé et la compression a été uniforme et complète. Ce champ est demeuré uniformément garni, la plante 's'est bien développée au printemps et elle est restée complétement belle jusqu'à la récolte. Tous les cultivateurs des enviions l'ont remarqué et en ont été étonnés.