Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 94]

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SUR LES EFFETS MÉCANIQUES

ET CALORIFIQUES DE LA VAPEUR.

en sorte que la dépense totale de houille dans cette deuxième hypothèse serait

tenue, étant indépendant du premier, il s'ensuit que cette économie est relativement d'autant plus grande, que le premier terme est plus petit ou plus près de nH. En supposant que la vapeur agisse sans détente, l'économie en question est donnée avec une approximation suffisante par la

G

F+

1. H- 2,303 log IL

P.

'-p

+ 2,303 IO C.m

P=

0,07 (11

550 + t

).

P=

Or, cette expression est telle, que son deuxième terme se compose de trois factéurs , qui, tous les trois, sont nécessairement positifs, tandis que

fraction n XP- - -

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et l'économie relative est:

C

son premier terme ri n'est autre chose que la quan-

tité de houille qu'il faudrait brûler dans la première hypothèse. Cette expression est donc néces-

sairement >1.--v et par conséquent il y a toujours économie dans le premier cas, que nous avons exa-

ce qui se réduit dans l'hypothèse la plus avantageuse ou CH, à n.Pourp4, ce rapport

miné, à utiliser la vapeur concurremment pour

devient o,43 , tandis que si C3,5 x

sa puissance mécanique et pour sa puissance calorifique. C'est, en effet, à ce premier cas que se rapportent les circonstances qui ont donné lieu au brevet de M. Puget, d'Arpaillargues, puisque la quantité de combustible nécessaire pour chauffer les bassines dans les filatures de soie est trois à quatre fois

plus grande que celle qu'exigerait une machine employée à donner le mouvement aux tours correspondants. Mais la circonstance la plus avantageuse, c'est évidemment lorsque C est égal à nH , puisque la vapeur se trouve alors complétement épuisée sous les deux rapports. Et cela ressort au si de la forme de l'expression ci-dessus, dans laquelle le deuxième terme, ou l'économie obqui correspond à la température 40° de l'eau de condensation.

1

(cômme dans les filatures du Gard) , il n'est plus que 0,18.

On voit d'ailleurs en outre que l'économie croît

avec p, c'est-à-dire avec M, ce qui est facile à concevoir.

Dans le deuxième cas, C <n11. Si l'on veut produire les deux natures de travail avec un seul appareil, une machine sans condenseur, il faudra brûler n kilogrammes de houille. Si , au contraire, on produit les deux effets séparément, la quantité totale de houille à brûler sera encore comme précédemment p 1 1+ 2,303 log

2,303log

M 0-2-11-Y-1

P.

P=

(1

40 550 +1).