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2 décrit par M. [Dufrénoy?] dans son intéressant mémoire sur les terrains volcaniques de cette contrée[1]. Ce tuf en couches parfaitement réglées et contient de nombreux fossiles qui ne laissent aucun doute sur son origine neptunienne. Forme circulaire de la rade. L'île de Milo a la forme d'un fer à cheval ; la rade est ouverte au N-O. de la forme circulaire du port avait fait établir un rapprochement entre cette île et celle de Santorin. Par suite de cette ressemblance de formes et avant les observations précises de M. Virlet, M. de Buch avait été porté à considérer cet espace circulaire comme un cratère de soulèvement. Mais la formation de cette rade ne doit pas être attribuée à un cataclysme de ce genres. Les cratères de soulèvement dont nous avons déjà fait pressentir l'existence ne se rattachent pas, directement au moins, à la forme circulaire du port ; on les observe plus particulièrement sur le contour extérieur de l'île. Trois sortes de terrain au premier aspect. Une observation superficielle fait reconnaître trois espèces de terrain : 1° les couches plus ou moins coquillières, stratifiées régulièrement, tantôt horizontales, tantôt inclinées directement, qui se trouvent dans la partie centrale de l'île, au bord et la rade, et qui constituent d'ailleurs plusieurs lambeaux détachés ; 2° les Trachytes qui composent presque exclusivement la pointe N.-O., le mont Kalamo, de nombreuses falaises et des caps élevés sur les rivages du Nord et de l'Est ; 3° des roches anciennes granitiques, schisteuses ou calcaires, qui forment le Mont Saint-Elie, et le principales montagnes de la partie méridionale. Mais une étude plus approfondie conduit à la connaissance de faits importants qui jettent une vive lumière sur la constitution de l'île. D'abord, il existe en centaine abondance un terrain qui ne paraît
[1] Annales des Mines, Tome XI, 3ème série, 1837.