Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 205]

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EMPLOI DU BOIS ET DE LA TOURBE 4°4 Cette perte par l'oxydation et par le travail des laminoires est très-faible; ainsi moyennement i 02 de fer rendent loo de feuilles de tôle ; mais pour livrer ces plaques au commerce, il faut les découper en rectangle et rogner les bavures ; c'est ce qu'on fait au moyen de cisailles; les découpures

qu'on obtient ne sont pas perdues, mais on les réunit en paquets et en les passe dans le four à réchauffer;

quand on les regarde comme perdues on peut ad-

mettre que de 1'5 de fer chargé on retire ioo de tôle marchande en rectangles de r à 2 mètres de longueur sur o",fio à z m. de largeur. Quoi qu'il én soit, les consommations sont comme il suit 102

en plaque rendent 100 fer en tôle avec O",22 bois

non dessàhé.

Au moYen de ce qui précède, on peut facilement établir les frais spéciaux pour le q. mb deD tôle. u1t1s g. .'llefer qui est obtenu et élaboré à Neuberg, par iiauc obtenus le prtycé-dé que je viens de décrire, est un fer fort àNore.nberg en dur et aciéreux ; il se laisse assez mal travailler dans

les cylindres, et -se gerce perpendiculairement à sa longueur ; cependant il est d'excellente qualité ale gouvernement autrichien l'emploie pour l'artillerie et la marine. En 184o , avec trois fours à puddler, dont deux seulement étaienten activité, on a obtenu 12.700 q. in. de fer puddlé; ce fer était ensuite en partie passé dans le four à réchauffer, en partie travaillé dans des foyers d'affinerie' par la méthode styrienne ; le four à tôle. a donné 1.o53 q. m. de grosse tôle; et on a obtenu 11.219 ci. m. de fer,

dont 'ho environ était du fer en barres. La consornmqion .en combustible pour tra-

4°5 vailler ce fer a été de 10.998 st. massifs de bois, tant dans les fours à puddler que dans ceux à réDANS LA MÉTALLURGIE DU PER.

chauffer le fer et la tôle ; il a fallu en outre 2.75o st.

dé charbon employés dans les foyers d'affinerie. La dépense principale dans la fabrication est de beaucoup celle qui résulte des frais spéciaux, je l'ai fait connaître précédemment ; pour les frais de direction on peut compter par q. m. environ °Mo et en outre of.,92 pour l'intérêt du capital industriel pris à 5 p. 0/0 ; comme d'ailleurs l'usine est nouvellement construite, les frais d'entretien sont peu considérables.

Le bénéfice moyen, sur le q. ni. de fer, est

environ de 9 à io fr. La Styrie offre encore plusieurs ugines dans les- usine d. \vous.

quelles le travail est organisé comme à Neuberg , berg qui a été pris pour modèle ; il est donc inutile the.

'd'en parler ici. En Hongrie et en Carinthie on en a aussi établi d'après le même système; voici les résultats principaux du travail, à l'usine de Wolfsberg en Carinthie, qui m'ont été communiqués par M. Vurm, ancien directeur. Comme à Neuberg , l'usine est montée à l'anla fonte est puddlée dans le four à réverbère, glaise'les loupes obtenues sont cinglées sous le,marteau , puis étirées dans les cylindres.; on découpe

et on lés repasse par les barres de fer obtenues' paquets dans le four à réchauffer, puis dans lés cylindres fabricateurs. L'essence du bois .employée est principalement le pinus picen et le pinus sylyestris; ce sont encore des arbres résineux : on a du reste fait des essais avec d'autres essences, et on a reconnu que le bouleau donne une flamme longue, abondante; et qu'il est d'Un usage très-avantageux ; mais le

Carin-