Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 204]

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EMPLOI DU BOIS ET DE LA TOURBE

et les consommations devront alors s'établir comme il suit i 17 fer puddlé rendent 100 fer,, avec o".,90 schweizholz.

La consommation en bois étant rapportée à q. m. de fer, est toutefois considérable; cela tient à ce qu'on travaille principalement dans le four à réchauffer de grosses plaques qui ont besoin de beaucoup de chaleur et de beaucoup de temps pour être amenées à la température du blanc sou-

dant : c'est pour cette raison qu'on est obligé de passer autant de bois dans le four, et que l'opération du réchauffage marche aussi lentement ; mais comme ces plaques sont destinées à fabriquer de la tôle pour les chaudières à vapeur, dont le prix est plus élevé que celui du fer de 15 p. o/o, on conçoit qu'il y aura compensation.

On peut du reste établir à peu près de la manière suivante, la dépense en frais spéciaux qui résulte du travail précédent combiné avec celui du puddlage. Frais spéciaux.

Fonte 129 kil. à 15f.,63.

20,16

Bois desséché à l'air et

fendu en puddlholz, 0,47 ( Puddlage. .

à 2f.,05 Bois desséché dans les

.,

fours et fendu en 0;47

Bois.)

96

41;-

puddlholz, à 2,66.

1,25

Bois desséché dans les Réchauffage.

fours et fendu en 0,90

2,33

schweizholz,.à2f,59.

Main-d'oeuvre pour le puddlage, pour le réchauffage, etc. . . . .1 Prix de revient du qfittifeWiétrique. mon, fi réchauf-

fer la tôle. I

I

I

I

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DANS LA MÉTALLURGIE DU 'FER..

parce qu'on fabrique une assez grande quantité de

tôle qui est employée principalement pour confectionner les chaudières de machines à vapeur. Le croquis ,fig. 6 , montre quelle est la forme du fourneau employé ; celui qu'on a construit cette année a seulement reçu des dimensions un peu plus grandes, ce qui a diminué la consommation en combustible pour un quintal de tôle obtenu. La cheminée, qui est du reste un carré de 93 cent.

de côté, a 9 mèt. de hauteur; a est une tringle à l'aide de laquelle l'ouvrier peut retirer la plaque de fer qui couvre l'ouverture b de la voûte ; alors la flamme s'échappant par cette ouverture, il n'est plus gêné par la fumée et peut voir très-bien dans l'intérieur du fourneau. On comprend du reste facilement le but des autres parties de l'appareil. Il n'y a qu'un seul four à réchauffer qui est 6 à 7 mois en aetivité. Le travail dans ce four, est très-simple ; il se réduit à placer sur la sole les plaques de fer qui étant réchauffées sont ensuite travaillées aux laminoirs. On chauffe toujours avec

du bois non fendu et tel qu'il vient de la forêt ; les bûches brûlées sur la grille ont i mèt. de longueur sur un diamètre moyen de 13 cent. En une fois on charge 3 à 4 q. m. de fer, et en 24 heures on passe environ 4o q. ru. pour lesquels il faut moyennement 4 stères de bois ordinaire.

Pendant le trimestre août, septènàbre, octobre 1841 , on a cules résultats suivants

1,71

26,41

Je passe maintenant au travail du four à réchauffer la tôle ; il est important dans. l'usine,

On a chargé en grosses plaques. . On en a retiré en feuilles de forte tôle, y compris les rognures

La perte est donc.

.

.

...

5.572q 66f 5.471

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