Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 316]

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MAlgOME :SUR ms relire cornosrvss

pains sur une plaque percée de trous, à travers laquelle l'eau d'alimentation l'entraînerait. On pourrait plus simplement disposer cette boîte sur le corps de la chaudière, de manière à faire tomber la craie. dans une petite caisse percée de trous, où

l'eau en ébullition viendrait la délayer pour la disperser dans toute la chaudière. Il serait opportun, dans tous les cas, de faire coïncider l'introduction de la craie avec celle de l'eau d'alimentation. Toutes les fois que la machine ne sera pas destinée à fonctionner longtemps sans nettoyage , et qu'il n'y aura que peu d'eau entraînée

mécaniquement, il sera plus simple de mettre immédiatement dans la chaudière, la ration de craie nécessaire pour toute la durée de sa marche. En examinant les réactions qui ont lieu dans les

chaudières, en indiquant les moyens de préservation qui m'ont paru susceptibles d'être employés

pour combattre l'action des eaux corrosives, j'ai eu principalement pour objet d'indiquer dans quel sens devraient être faits des essais pratiques; quelques résultats d'expérience viendront peutêtre déranger mes prévisions ; je croirai néanmoins

avoir atteint mon but, s'il résulte de mes recherches une solution pratique de cette importante question.

EMPLOYÉES DANS trs CDATJDTialES A VAPEUR, 623-,

NOTES.

Sur les chaudières de la Bazouge. Après avoir terminé ce mémoire j'ai reçu de nouveaux renseignements

sur la chaudière en cuivre de cette mine. Toutes les fois qu'on nettoie cette chaudière on y met 20 kil. de ferraille, pour la préserver de l'action corrosive de l'eau. Toutes les fois qu'on vide les chaudières, après les avoir nettoyées et séchées, on les enduit d'une couche de graisse formée de 5/6 de suif et 1/6 de mine de plomb ; on emploie chaque fois 15 kil, pour les deux chaudières. Le directeur de cet établissement a fait jeter pendant quelque temps de la chaux vive dans les bassins, mais il en fallait une trop grande quantité. Il a essayé ensuite de faire éteindre la chaux dans la bâche d'alimentation, les tuyaux ont été obstrués, et il y a renoncé ; il voyait du reste à cet emploi beaucoup d'inconvénients et peu d'avantages. Emploi des résidus de savonnerie. Après avoir essayé la craie dans la chaudière du Cordon - Bleu, en quantité insuffisante pour produire une neutralisation complète, mais sans avoir remarqué aucun inconvénient dans son usage, on a employé le résidu des savonneries. L'expérience a fait voir que pour des chaudières et une machine mal établies, comme celles du Cordon - Bleu, l'emploi de cette matière, renfermant encore une grande quantité de chaux caustique, avait de graves inconvénients. Cette matière mise dans la chaudière avant l'introduction de Peau , s'y délaye très-bien, mais par l'ébullition elle forme une moussse très-abondante qui passe dans la machine. Au bout de peu de temps, le jeu de la machine, devenant très - difficile, on a été obligé de la démonter ; on a trouvé les tiroirs et le cylindres encrassés de chaux ; ils étaient secs et on ne trouvait plus aucune trace de graisse. Enfin lorsqu'on a lavé les soupapes pour faire échapper la vapeur, la mousse a été entratnée , et les parois de la chambre ont été blanchies par la chaux.

P. Sur l'altération produite par l'eau de mer dans

les chaudières des paquebots à vapeur. Les chaudières en tôle de fer employées sur les paquebots à vapeur ne durent en moyenne que 4 années. Cette rapide destruction provient en partie de l'oxydation dn métal cime le voi14.