Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 72]

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de tôle a, b, et

tres au-dessus dit sol. Les feuilles la-chaudière étaient c de la calotté qui terminait dedans par les chocs vioaplaties' et rentrées en lents qu'elles avaient éprouvés. Les parties de la chaudière ont été toutes retrou-

i35 tôle au moyen de .rivets et très-Voisines de ces DES CHAUDIESEA À VAPEUR.

EXPLOSIONS

vées, et conservées jusqu'à l'arrivée de M. Lechatelier qui a pu les dessiner, et retrouver, en reconstruisant la chaudière avec les morceaux détachés, les lignes de rupture, qu'il a indiquées dans la fig. 3, et dans la fig. 4 qui représente de la le développement de la partie cylindrique horizontal. Le cylindre est chaudière sur un plan

supposé ouvert suivant la génératrice située entre les tubulures des bouilleurs et la surface extérieure en dessus. Les rondelles fusibles n'ont point été fondues. La plus fusible a été comprimée dans les inter-

valles de la grille en fer qui la consolide, sansà apparence de fusion ; les souillures du métal ont

peu près 10 millimètres de hauteur. L'autre rondelle n'a été que très-peu déformée, et cela probablement dans l'acte même de l'explosion. On voit par les,fig. 3 et 4, Pl. Ir, que la chaudière s'est rompue suivant trois cercles parallèles aux bases du cylindre, et que ces lignes de rupture se trouvent dans le voisinage dupyau alimentaire, du foyer et destubulures des bouilleurs. Les cercles de rupture sont en outre réunis par une ligne de rupture horizontale , qui se trouve à peu prés au milieu de la hauteur de la chaudière, et un peu au-dessous du niveau de l'eau. Enfin toutes les lignes de rupture principales parallèles ou perpendiculaires à l'axe de la chaudière sont parallèles aux lignes d'assemblage des feuilles de

lignes.

Les eaux extraites de la carrière d'ardoises et tri servaient à alimenter la ëliatidière sont trèssensiblement acides, et chargées de sels. D'après les recherches qu'a faites M. LeChate, elles contiennent des sulfates de peroxyde de fer, de chaux et de magnésie, des chlorures en quantité notable, et en outre de l'acide sulfurique libre. Elles rougissent le-papier de tournesol, et, ce qui est un signe plus positif d'acidité, elles atta-

quent rapidement un morceau de fer qu'on y plonge, avec dégagement très-sensible d'hydrogène.

M. Lechatelier a donc examiné avec soin les feuilles de tôle, sur la partie interne de la chaudière : il a trouvé que dans les parties en contact avec l'eau, l'épaisseur 'de la tôle avait été réduite, de millimètres , à 5 millimètres d'épaisseur maximum. Près des clouures , les feuilles de tôle avaient conservé leur épaisseur sous les parties 9-

protégées par les rivets, qui avaient été eux-mêmes

rongés; cet état de choses est représenté par la Pl. IF, qui fait voir l'état des joints, dans toute la moitié inférieure de la chaudière. Sur

fig.L6

,

quelques joints, et notamment près des tubulures

des bouilleurs, l'amincissement était bien plus considérable encore. Ainsi , au point rn,fig.

4, l'épaisseur de la tôle n'était pas même d'un millimètre. Elle était aussi très-fortement amincie aux points p et q où aboutissaient les attaches qui liaient la chaudière à la maçonnerie du fourneau. Malgré les détériorations qu'il a reconnues dans là eliandid&, M. Lechatelier ne pense pas qu'elle