Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 370]

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DANS LE LABORATOIRE DE CLERMONT.

EXPÉRIENCES FAITES EN 1839

la terre N° 2 en parties végétales, racines, branches et graines. L'analyse de ces deux terres a donné les résultats suivants

No!. Carbonate de chaux. Carbonate de magnésie.

. .

.

Silice.

Alumine.

Oxyde de fer. Eau et humus

Carbonate de chaux. . Carbonate de magnésie.

.

Silice. Alumine.

Oxyde de fer. Eau et humus.

. .

5,91

0,20 2,52 ou encore 0,75 Quartz . Argile 0,25 0,37 10,00

3,00 ou encore : Quartz Argile

0,30 0,60 10,00

1,16 2,76

b

On a procédé à la détermination spéciale de la proportion des matières végétales en fondant à 4 reprises 5,9 de chacune des deux terres avec 5o gr. de litharge. La moyenne en plomb réduit a été

Pour le N° (i) plomb réduit

Que le N° 2 renferme une plus forte proportion et partant une moindre proportion de calcaire ;

de quartz et argile que le N° (

Que ce même IN' (2) renferme d'ailleurs une assez forte proportion de matières organiques, ce qui toutefois peut tenir à une circonstance particulière de culture. A vrai dire ces résultats analytiques sont loin de donner et ne sauraient donner de complètes notions sur les qualités des deux terres, leur nature agronomique pouvant varier presque du tout au tout, en d'ail Ires termes les terres pouvant être/op-

tes ou légères selon la manière d'être physique

N° 2. 5,02 0,16 90

.

1,02 2,95

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0"24

Pour le N° (2) IgrI9 Ce qui, en admettant un rendement en plomb de 12 p. i de mat. végétale, correspond à N° (i)parties organiques p. 1. o,004 env. 1/2 ofo N° (2) o,oi8 env. 2 o/o De ces deux analyses il résulte que les deux terres renferment tous les éléments des meilleures terres : calcaire, quartz et argile ;

des détritus minéraux qui les constituent. Pour s'éclairer à cet égard, on les a expérimentées dans le but de reconnaître : I° La quantité d'eau qu'elles sont susceptibles de retenir par imbibition;

2° Le degré de perméabilité qu'elles peuvent présenter aux racines après dessiccation, circonstances physiques qui paraissent en connexion trèsintime avec la qualité des terres.

Pour déterminer le pouvoir .d'imbibition des terres en expérience, ioo gr. de chacune d'elles ont été délayés avec

too gr. d'eau, le tout jeté sur un filtre préalable-

ment mouillé, et le liquide écoulé recueilli et pesé pour en conclure par différence le liquide retenu. On a ainsi trouvé que oo gr. du N° (I) pouvaient retenir 33 d'eau oo gr. du N° (2) 45

Comme on le voit, la terre N° (2) l'emporte

très-notablement, quant à la faculté de retenir l'eau, sur celle du N° (i), ce qui s'accorde du reste avec