Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 245]

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PAR LES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

490 HYDROMÈTRE Poini J'AUGER L'EAU C0N5OM1dE

l'eau fournie par la pompe alimentaire , et refoule

à chaque coup, dans la chaudière, un volume

d'eau égal à la capacité de la portion du cylindre qu'il parcourt. Les tuyaux T T sont mis en communication, tour à tour, avec la partie supérieure et avec la partie inférieure du cylindre, au moyen d'un jeu de robinets, R, R'. Ces robinets doivent être disposés de manière communique avec le dessus du que lorsque piston, T communique avec le dessous, et réciproquement. Comme, d'ailleurs, la course du piston doit avoir des limites très-précises, afin que l'on puisse calculer avec exactitude la quantité d'eau dépensée par chaque coup, il faut que le mécanisme ..destiné à faire mouvoir les robinets R R' soit mis en jeu avec promptitude et précision., au moment même où le piston arrive à une des extrémités de sa course. Un système d'encliquetage, auquel le choc du piston lui-même imprimerait le mouvement de détente, m'a paru offrir le moyen le plus simple et le pli efficace de remplir ces conditions.

II. Mécanisine'propre à régulariser le jeu des robinets d'introduction et de sortie de l'eau. Les dispositions que l'on peut adopter pour im-

primer aux robinets un mouvement subit, au moment où le piston arrive à la limite de sa course , sont fort variées : je me contenterai de

faire connaître celles que j'ai employées de préférence comme les plus simples. Dans la description qui va suivre, le cylindre est supposé horizontal ; Mais le même mécanisme pourrait,

comme nous le 'verrons plus bas, s'adapter, avec

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de .très-légères modifications, à un cylindre vertical. Les leviers (Pl. FIII,fig. B) sont fixés aux clefs des robinets R R'. Les extrémités de ces leviers sont liées par des tiges t , qui les rendent solidaires, de sorte que si l'un des deux exécute un mouvement, l'autre doit l'exécuter aussi, au même instant et dans le même sens. Les bras a a' des leviers coudés ab a'11 portent sur une saillie s s' des tiges tt r. Ces bras a a' sont d'ailleurs chargés

à leur extrémité de poids

, lesquels, réagis-

sant sur les tiges t , tendent à entraîner ces tiges, et par suite à faire tourner les robinets en sens in-

verse ; de sorte que si l'on soulève l'un de ces

poids, l'autre, ne se trouvant plus équilibré, devra certainement entraîner le mouvement des robinets. Or, pour soulever alternativement chacun des poids 7', on pourra employer l'effort même exercé par l'eau affluente sur le piston. Supposons, par exemple, que les pièces de l'encliquetage soient dans la position indiquée fig. B ; les robinets RB.' étant d'ailleurs , comme Je représente la même ligure, disposés de manière

que l'eau refoulée par la pompe alimentaire

pousse le piston P dans la direction de la flèche', c'est-à-dire de gauche à droite. Lorsque le piston arrivera vers l'extrémité du cylindre , il pressera le bras 11 du levier coudé dont l'axe d traverse le cylindre , et soulèvera le bras extérieur a' , et par suite le poids7t.' qui cessera par conséquent de poser sur t'. Cependant les robinets ne commenceront pas encore à tourner, et le poids 7, ne les entraînera que lorsque a', continuant son mouvement d'ascension , viendra frapper la queue du loquet- à ressort c , qui appuie