Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 204]

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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

Barreaux de tirerie (1.1981,, à 39885 les 1.000k.)

Houille (8 hectolitres, à 1fr,50). Main-d'oeuvre .

Cours d'eau, régie , réparations et frais divers

Prix de revient de la verge n° 25

DE FABRICATION DU FER.

cutable que dans les localités où le combustible

477,83 12,00 5,60

végétal est à un prix élevé, et la houille à bon comme à Velars-sur-Ouche , puisse semarché, pro-

10,00

pager. Il faut remarquer d'ailleurs que ce procédé doit nécessairement, à cause du puddlage, donner des fers d'une qualité inférieure à ceux qui

505,43

seraient obtenus avec les mêmeg fontes affinées au

2° Le prix de revient de la même verge cylindrée n 25 , obtenue avec des fers fabriqués par l'ancien procédé, s'établirait comme il suit : A. par 1.000 kil, de fer en barreaux de tirerie de 45 millimètres en carré, Fonte (1.400k., à 190 les 1.000k.)

Charbon (190 pieds cubes, à 0,70 l'un) Main-d'oeuvre.

Cours d'eau, intérêt de fonds de roulement, iégie, réparations , contributions et frais divers

Total

407

fr.

266,00 133,00 16,00

44,00 459,00

13. par 1.000 kil. de verge cylindrée n° 25, fr. Barreaux de 45 millimètres de côté en carré 491,13 (1.070k-, à 459fr. les 1.000k.) 9,00 Houille (6 hectolitres, à 1r",50) 4,00 Main - d'oeuvre Cours d'eau, régie, réparations et frais di15,00 vers. 519,13 Prix de revient de la verge n. 25

Ainsi, d'après ces calculs, le prix de revient de la verge de tirerie obtenue avec des fers fabriqués par le procédé mixte de MM. de Meillonas , ne serait inférieur que de 13 fr. 70 au prix de revient de la même verge obtenue avec des fers fabriqués

par l'ancienne méthode, avantage trop faible pour que le nouveau procédé, qui ne serait exé-

charbon de bois. TROISIÈME PARTIE.

Améliorations qui paraissent pouvoir étre introduites clans les procédés de fabrication aujourd'hui en usage. Nous avons parcouru, dans toutes ses phases, la fabrication du fer obtenu par l'affinage des fontes avec le combustible végétal : d'abord, nous fa-, vous décrite non perfectionnée, puis nous l'avons' suivie dans ses améliorations successives, et enfin nous avons fait connaître son plus grand progrès, l'emploi exclusif du bois en nature. Indiquons maintenant, parmi les différents procédés que nous avons cités, ceux qui nous paraissent susceptibles de devenir pratiques, et dont l'adoption se recommande à la fois par une exécution simple et par des avantages économiques. Nous mentionnerons d'abord les feux d'affinerie Feux couverts. couverts, dans lesquels on utilise une partie de la chaleur qui se dégage, en pure perte, des anciens feux découverts. Rien n'est plus simple, en effet,

que de couvrir un feu d'affinerie d'une voûte ou d'un rampant destinés à conduire les gaz combustibles dans un four à chaleur perdue; et nous